Accueil, Bienvenue

Altier et fier le domaine surplombait une colline ou l'on accédait par un chemin bordé des plantes multicolores et de vignes.Les champs au loin faisait une nappe de terres verdoyantes qui le printemps venu prenaient toutes les couleurs que la nature avait sut inventer. Une grande allée bordée de tilleuls et d'épicéas vous amenait devant l'entrée. Au dessus de la lourde porte gravée sur la pierre brute était inscrit la devise du domaine de *Mylène* dicte du Bois des Coqueberts.

ORBE FRACTO PES ILLAESA

Un gros dur au cœur tendre, mais seule *Mylene* le savait. Severin gardait le domaine comme s'il était la prunelle de ses yeux. Sa voix grave chatonnait quand les voyageurs s'y arrêtaient.

Bien le bonjour et Bienvenue en ce lieu, si tant est qu'Aristote vous y a conduit.

Messages : 12 Date d'inscription : 19/10/2009

Arfadette complètement perdue pour changer , avait vu au loin une demeure somptueuse. Après avoir parcourru un long chemin plus au sol que sur le cheval, elle était épuisée et l'idée de dormir dans ces bois seule ne l'enchantait guère. De plus les nuits étaient de plus en plus fraîches.
Elle décida donc d'aller demander le gite et le couvert au propriétaire du domaine. Elle était tellement lasse qu'elle accepterait de dormir même dans la grange. Mais espérait secrètement y trouver un bon lit douillet et un succullent repas. Et puis avec un peu de chance elle pourrait repartir le lendemain avec l'argenterie.
Elle décendit de cheval et s'approcha de la grande porte. Elle se recoiffa un peu, épousseta sa jupe.....

HEHO !!!!! YA QUELQU'UN JE SUIS PERDUE MOUA !!!!!!

En attendant que quelqu'un daigne lui répondre elle lu l'inscription qu'il y avait sur la grosse pierre.

Bah c'est bien ma veine, ils parlent pas ma langue ici. Ca doit vouloir dire bienvenue ... mais en quelle langue.

Severin avait fait plusieurs fois le tour du domaine, nettoyé les haies ,bichonné les chevaux et c'était occupée aux milles taches qu'il avait a accomplir. Sa maîtresse n'avait pas d'autre serviteur que lui pour l'instant, n'étant pas noble encore elle se contentait de ses services. Elle était à peine exigeante même si quelque fois elle aimait jouer de sa matraque, ce qui faisait sourire Séverin pas impressionné du tout. Mais il ne lui dirais jamais elle était si séduisante sa maîtresse. Il s'était attablé devant un frugal repas accompagné d'un verre de vin, quand il entendit crier au dehors. Il alla à la barbacane se demandant qui c'était perdu dans ce coin.

Hey!! Qui va là? Pas besoin de crier il n'y a pas de sourds dans ce domaine.

La main sur le levier qui lèverait la barbacane il aperçu une demoiselle qui semblait bien fatiguée. Il avança quelques aps et les bras croisés sur son torse puissant il toisa la frêle demoiselle.

Demoiselle bien le bonjour. Veuillez entrer et vous présenter, j'irai ensuite prévenir ma maîtresse. Je suis Séverin gardien de ce domaine.

Messages : 12 Date d'inscription : 19/10/2009

Arfadette attendait depuis quelques minutes et avait décidé de rebrousser chemin quand elle vit arriver un homme d'une carrure assez imposante. Il se présenta , elle lui fit un petit sourire. Maintenant il fallait qu'elle se présente, son nom il est vrai commencait à être connu , elle ne voulait pas prendre le risque de se voir chassée, la nuit était tombée et la forêt avait un aspect lugubre. Elle décida donc de masquer son identité et se présenta poliement se donnant maladroitement des airs de grande Dame.

Je me présente , je suis Ar... Gudulle de Morbier de Brie, je suis en voyage et j'ai malheureusement été desarçonnée par mon stupide cheval, mes gens ne se sont appercu de rien et ont continué la route, je me suis quelque peu égarée en voulant les rejoindre.La nuit tombante j'ai tourné dans ce bois, jusqu'a arriver ici. Pourriez vous me conduire à votre Maitresse, bràve homme, afin que je lui demande l'hopistalité pour la nuit.

Ravie de sa prestation, elle le regarda dans les yeux comme pour s'assurer qu'il n'avait pas compris qu'elle mentait et lui fit son plus beau sourire.

Severin avait faillit eclater de rire au nom que la demoiselle qui semblait avoir un drôle d'air,mais se retint. Sa maitresse aussi gentile qu'elle soit n'apprécierais pas qu'il reçoive ainsi des visiteurs. Quand il revins du boudoir ou il avait annoncé la visiteuse, la dite demoiselle attendais patiemment un curieux air dans le regard.

Demoiselle veuillez me suivre au grand boudoir,ma maitresse vous y attends.

Devançant la demoiselle il la guida dans les couloir jusqu'au grand boudoir.

Messages : 3 Date d'inscription : 23/10/2009 Localisation : Briançon

Eli fut heureuse d'arriver enfin au domaine de sa tendre marraine qu'elle n'avait pas revu depuis si longtemps,elle souhaitait lui faire une agréable surprise,le voyage avait été très long mais la fatigue lui importait peu seule la joie de la revoir importait,arrivée devant le portail elle annonça son arrivée en fanfare.

Hola il y a âme qui vive en ces lieux!!!

Occupé à nourrir Grouik, Séverin entendit qu'on appelait à la barbacne. Lâchant tout il rajusta ses vêtements et alla accueillir le visiteur.

Effectivement Il y âme qui vit ici lieu. Qui dois-je annoncer à ma maîtresse? Ou peut-être vous êtes vous seulement trompée de lieu et voulez que je vous indique le chemin?

Sans vouloir être désagréable Severin avait froncé les sourcils, Mymy avait beaucoup de visites en ce moment et pour le coup elle ne se reposait pas, et cela le contrariait fortement. Mais comme il la respectait il suivait toujours ses ordres. Et comme toujours elles étaient de recvoir quiconque se présentait.

Bon restez pas au froid, et déclinez s'il vous plait vostre identité, je previens dame Mylène et reviendrai vous chercher pour vous emmener à ses appartements.

Sans la quitter du regard Séverin attendit.

Messages : 3 Date d'inscription : 23/10/2009 Localisation : Briançon

Eli fut surprise par l'arrivée d'un homme au sourcil froncé mais malgré cet aspect sombre de sa personne,qui sans doute avait une explication rationnelle,elle eut du plaisir à le détailler affichant un sourire qui en disait long...

Décidément sa marraine avait toujours aussi bon goût concernant la gente masculine et quand à choisir un gardien autant en prendre un à son service bien de sa personne,ses yeux s'arrêtèrent sur ses beaux muscles et elle se mit à rêvasser puis reprenant ses esprits elle se décida enfin à répondre à sa question en tournoyant autour de lui comme une libellule...

Qui suis-je et bien cher sieur vous avez devant vous le lieutenant de Briançon qui n'est autre que la fillotte de votre chère maitresse Mylène,vous pouvez lui annoncer qu'Eli en chair et en os se trouve devant son portail croyez-moi elle ne va pas en revenir.

Farfouillant dans son sac elle en ressortit une fiole de calva paternel qu'elle glissa dans la main du gardien s'en approchant de très près sans aucune vergogne.

Ceci est pour vous très cher goutez-y cela se boit cul sec ensuite vous m'en donnerez des nouvelles et je vous dirai quel est le nom de ce fabuleux nectar qui ravigote à souhait!!!

La nuit était des plus sombre ce soir là. L'homme se demandait si il allait arrivé à destination sans encombre. Le domaine était assez reculé et le chemin d'accès était plutôt restreint. Dehuit sur sa monture continuait d'avancer lentement à travers cette épaisse couche noire qui se formait devant lui quand il vit quelque instants plus tard des lumières au loin. Il allait bientôt être arrivé à destination.

Lorsqu'il fut à proximité de la demeure il remarqua que la porte était ouverte, le soldat entra dans la cour et attacha sa monture à l'endroit destiné à cet effet. Dehuit posa sa main sur le pommeau de son arme, il avança de quelques pas laissant derrière lui le bruit de son armure.
L'homme attendit patiemment que quelqu'un approche.

Severin fit le chemin à l'envers, revenant souriant à la Barbacane. Puis redevint serieux devant la lieutenant de police qui s'était présentée. il avait vu son regard et bien qu'il ne soit pas mysogine il n'aimait pas toutes ses femmes et leurs caquetements agrémentées d'œillades comme si elles allaient faire un repas de sa personne. Aussi quand il arriva et trouva un homme en armure, il eut presque envie de hurler" Enfin un homme dans ces lieux" mais bien sil se contint. Tout de même un soldat y avait de quoi se poser des questions. Que pouvait-il vouloir. Revenant a la demoiselle qui attendait.

Cher lieutenant de briançon ma maîtresse vous attends dans le grand boudoir

Puis il se retourna vers l'homme en armure.

Messire que je connais point je vous salue. Q'un homme en armure arrive en ce lieu ne me plait guère. Vous ne venez pas pour faire des ennuis a ma maitresse j'espère? Car par Aristote si c'est cela ,je me verrai obligé de vous botter les fesses hors des ces lieux. Bien comme j'en ai assez de refaire le chemin suivez nous cette demoiselle et moi même.

Regardant sur le côté l'homme entendit du bruit, quelqu'un approchait et ce n'était pas dommage. Dehuit fixait l'endroit où il entendait les pas quand un homme apparut devant lui. Le soldat inclina légèrement son visage en guise de salut et écouta celui qui devait être le gardien de cette demeure.

Messire que je connais point je vous salue. Q'un homme en armure arrive en ce lieu ne me plait guère. Vous ne venez pas pour faire des ennuis a ma maitresse j'espère? Car par Aristote si c'est cela ,je me verrai obligé de vous botter les fesses hors des ces lieux. Bien comme j'en ai assez de refaire le chemin suivez nous cette demoiselle et moi même.

Ces paroles le rendait indifférent, l'homme semblait vouloir l'impressionner mais Jerem attendait juste qu'il ait terminé afin de prendre la parole. Une fois que le gardien terminait il prit la parole.

Messire, un homme en armure certes, mais pas un brigand. Je ne veux aucun mal à votre maîtresse, bien au contraire, votre maîtresse est une amie de longue date et c'est elle même qui m'a indiqué le chemin jusqu'à sa demeure. Vous pouvez me botter les fesses si cela vous fait plaisir, mais prenez garde mon ami.

Ne disant rien d'autre l'homme suivit le gardien et la demoiselle.

A l'aide de son réseau d'espionnage, Brune avait apprit l'existence du domaine du Malemort. Besace et gourdes d'eau préparées elle se mit en route. Au galop sa monture avala les kilomètres et au bout de plusieurs jours et heures elle arriva en vue du domaine.
Stoppant son cheval elle admira le bâtisse scrutant chaque fenêtre pour voir s'il y avait de la vie dans ce lieu.
Ne voyant rien elle se décida de faire les mètres qui la séparaient de la barbacane et héla le gardien.

Hola, brave homme. Veuillez prevenir le maître des lieux que Brunehilde de Castelcerf dame de Saint Vitte sur Briance. aimerait m'entretenir avec lui.

Les yeux de Brune étaient froids et plissaient sous l'émotion nerveuse qui l'avait conduite jusqu'à ces lieux. Alors que la Barabacane se levait elle donna un léger coup de talon sur le flan de son cheval et prenetra dans le domaine.

Argawaen était dans ses quartiers lorsque du bruit se faisait entendre dans les couloirs, n'ayant pas l'habitude d'avoir de la visite il se demandait bien ce que cela pouvait être...Main droite tenant le manche de son arme il était prêt à défourailler et à en découdre si il le fallait...Un sourcil se levait lorsqu'il entendait frapper à la porte, cela devait être le gardien...Après lui avoir donner l'autorisation d'entrer le dict gardien prenait la parole...

Messire ! Une certaine Brunehilde de Castl'cerf, Dame de Saint vit'e sur l'briance vous attend...

La Castelcerf ici...Elle avait sans doute apprit que lui et Vivelame n'étaient plus ensemble...Le Malemort allait sans doute en prendre pour son grade...Et surement plus qu'il ne le pensait...Cette femme avant tout amazone n'hésiterais sans doute pas à le tuer...Argawaen sortait de ses quartiers et rejoignait l'entrée du domaine, il pouvait apercevoir la cavalière non loin de là, ouvrant la porte il s'avançait d'un pas, fixait la Castelcerf et prenait la parole...

Je suppose que ta venue n'a rien de...d'une visite d'amis...

Le jeune soldat posait sa main sur le pommeau de son arme, il ne cessait de la regarder, ce regard qu'elle avait lui faisait froid dans le dos...Il allait devoir affronter sa colère...

Le gardien lui avait tourné le dos. Il semabalit aussi bourru que son maître, mais Brune n'en avait cure des bestiaux comme lui, elle en avait maîtrisé d'autres. Elle mettait pied à terre quand une voix surgit dans son dos.

Je suppose que ta venue n'a rien de...d'une visite d'amis...

Lachant les rennes du cheval elle fit deux pas en avant et s'arrêta, ses lèvres pincées de mépris.

A ton avis? Crois-tu que l'on peut se gausser d'une Castelcerf Canabixas et s'en sortir indemne?

Brune fixait Argawaen avec dureté. Elle détaillait le corps de celui-ci s'attardant sur ses lèvres qu'elle avait elle même embrassé. Ses yeux se plissant plus encore jusqu'à ne devenir que deux fentes. Les yeux viciés de la féline qui dormait en elle. Vivelame la sanguinaire, celle qui d'un bond et d'un coup de scalpel trancherait la gorge du faquin qui lui faisait face. Laissant passer plusieurs minutes elle avança encore d'un pas et reprit la parole

Va-tu me recevoir ici dans la cour ou me faire entrer? A moins que tu manques autant de délicatesse que tu manque à tes promesses?

Le regard de plus en plus froid Brune ne le lachait pas des yeux guettant chacun de ses gestes.

A ton avis? Crois-tu que l'on peut se gausser d'une Castelcerf Canabixas et s'en sortir indemne?

Oh ça non il le savait qu'il n'allait pas pouvoir s'en sortir indemne, et si la Castelcerf était là ce n'était pas par hasard...

Je me doute bien que non Brunehilde, et si tu es là c'est bien pour me le rappeler...

Elle le regardait, il la regardait, tout deux se défiaient du regard, il n'allait pas faiblir devant elle...Plusieurs minutes passaient et les deux continuaient de se regardés mutuellement jusqu'à ce qu'elle s'avance d'un pas et prenne la parole...

Va-tu me recevoir ici dans la cour ou me faire entrer? A moins que tu manques autant de délicatesse que tu manque à tes promesses?

Des promesses? Quelles promesses? Il n'en avait fait aucunes à elle, à Vivelame? Peut être...Argawaen répondait d'un ton froid à ces paroles qu'il trouvait mal placées pour une femme telle qu'elle...

Tu parles de mes promesses...Mais toi...Tu n'aurais pas du rester fidèle au masque? Ton mari? Tu es mal placée pour me parlé de MES promesses, tient déjà les tiennes...Castelcerf...

Se décalant sur le côté il lui faisait signe d'entrer, sa main droite tenait sa dague fermement, en cas de problème il devait être prêt à riposter...Cette journée allait être très longue...

Un ricanement passa la gorge de Brune aux paroles du Malemort. Décidément il avait du culot. Alors qu'il se décalait sur le côté elle passa devant lui en legèrement de côté. Elle avait vu son geste vers le pommeau de sa dague. Elle faillit éclater de rire en le voyant faire. Pauvre ère s'il pensait qu'une dague pouvais lui faire peur à elle. Elle avait tellement utilisé la sienne, qui dormais depuis trop longtemps maintenant. Elle entrait dans une grande pièce qui semblait être le hall et se retourna aux paroles du Malemort.

Tu parles de mes promesses...Mais toi...Tu n'aurais pas du rester fidèle au masque? Ton mari? Tu es mal placée pour me parlé de MES promesses, tient déjà les tiennes...Castelcerf...

Dégageant un bras de la cape qui la couvrait entièrement elle pointa sa main vers lui, index en avant.

Je t'interdis de faire un quelconque commentaire à propos de ma vie. Elle est mienne et ne te regarde en rien. Et tu parles de mes promesses au Masque que je n'ai jamais rompues, Tu parles d'un homme qui a quitté son foyer pour courir la gueuse comme toi finalement. Je pense lui avoir été fidèle pendant longtemps. Je ne suis pas venue te rappeler des promesses envers moi, mais envers Vive. Tu t'est fiancé avec elle, tu l'a même annoncé cette nouvelle à ta tante.

Campée sur ses jambes elle le détaillait de toute sa hauteur, prête à bondir. Son bras pointé en avant s'abaissa lentement rejoignant l'intérieur de la cape. Doigts qui enserrèrent le pommeau d'une jumelle palash, la danse celle qui pénétrait avant que sa jumelle ne tranche. Un geste de sa part et s'en était fini de lui. La Malemort aurait de nouveau une raison de la chasser. l'amazone qui se planquait même pas capable de venir l'affronter, ses titres envahissant plus sa vie que n'importe quoi d'autre. Celle qui aurait voulu que le Masque finisse dans son lit, mais pour qui elle n'aurait rien donné, seul une nuit ou plusieurs ,mais risquer un titre, ha ça non. Même Sélène l'avait trahit, seule ,elle Brunehilde donnerait tout pour lui, même sa propre vie.

Quand tu en sera a aimer quelqu'un au point de damner pour elle, tu saura ce qu'est l'abnégation ,l'oubli de toi même pour n'exister que par elle. C'est ce que je vis depuis vingt ans. Bien que proposes tu Vive est au plus mal, elle parles de mourir. Que crois que tu qu'il va t'arriver si elle viens à passer à l'acte?

La voix de Brune était tranchante, elle écartait bien les mots pour qu'il mesure l'étendue du mal qui avait fait. Poussant un profond soupir elle fixa le Malemort, ses pensées allant vers une journée ensoleillée de septembre ou elle avait donné sa vie au seul homme qui l'avait marquée à jamais.

Argawaen écoutait Brunehilde ricaner, il ne disait rien, il préférait la laisser faire plutôt que de répondre...Tant de bassesses pour cela...Cela ne valait pas le coup d'user de la salive...Du moins c'est ce qu'il pensait.
Le jeune Malemort la fixait et la regardait le pointait du doigt...L'homme l'écoutait attentivement..

Je t'interdis de faire un quelconque commentaire à propos de ma vie. Elle est mienne et ne te regarde en rien. Et tu parles de mes promesses au Masque que je n'ai jamais rompues, Tu parles d'un homme qui a quitté son foyer pour courir la gueuse comme toi finalement. Je pense lui avoir été fidèle pendant longtemps. Je ne suis pas venue te rappeler des promesses envers moi, mais envers Vive. Tu t'est fiancé avec elle, tu l'a même annoncé cette nouvelle à ta tante.

Argawaen se retenait de rire, elle lui interdisait de parler de sa vie...Mais dans ce cas, pourquoi se mêlait-elle de la sienne? Décidément cette femme l'étonnait de plus en plus...Mais pas dans le sens positif...

Je n'ai pas d'instructions à recevoir de toi pour commencer...Ensuite tu parles de ma vie, mais en quoi cela te concerne aussi?
Tu n'as jamais rompu tes promesses? Ce n'était pas toi qui disait vouloir rester fidèle à ton mari? Pourquoi est-tu allé passé des journées au bordel de Limoges dans ce cas? Pour cueillir des fleurs?
Je me suis certes fiancé avec elle, j'ai aussi annoncé cette nouvelle à ma tante, mais la page a tournée, il va falloir faire avec, et si tu ne supportes pas cela très chère, je te prie de rentrer chez toi...

Quand tu en sera a aimer quelqu'un au point de damner pour elle, tu saura ce qu'est l'abnégation ,l'oubli de toi même pour n'exister que par elle. C'est ce que je vis depuis vingt ans. Bien que proposes tu Vive est au plus mal, elle parles de mourir. Que crois que tu qu'il va t'arriver si elle viens à passer à l'acte?

Argawaen la défiait du regard, il n'allait plié genou devant elle, surement pas...Il allait lui tenir tête jusqu'au bout...

Si j'ai quitté Vivelame c'est que j'ai retrouvé la femme qui a su réellement conquérir mon coeur, tu dois savoir ce que cela représente puisque cela fait des années que tu es avec ton mari. Quand un être arrive à te faire changés, te rendre heureux...C'est ce que j'ai trouvé avec une autre et non avec ta petite fille...Tu m'en voudrais pour ça? Je le comprendrais, elle fait partit de ta famille...Mais je suis certain que si ça aurait été une femme quelconque tu n'en aurais eu que faire.

Vive mourir? Il n'en croyait pas ses oreilles...La femme tenace qu'elle était allée ruiner sa vie en y mettant fin à cause d'une histoire amoureuse? Argawaen pensait plutôt qu'elle allait se battre...

Si elle vient à passer l'acte je dirais que je risquerais moi même de prendre ton arme en pleine gorge...Mais si ta petite-fille m'aurait réellement aimé elle aurait essayée de revenir vers moi. Or là pour moi elle joue la carte de la culpabilité en disant qu'elle veut mettre fin à ses jours...Je ne crois pas qu'elle ferait ça, cette femme est comme toi, en plus jeune...

Argawaen la regardait sèchement, il avait dit ce qu'il avait à dire...Il écartait ensuite les bras puis inclinait son visage vers l'avant...Si elle voulait le tuer et bien il la laisserait faire...Du moins il n'allait pas se laissé tué aussi facilement...

Faire quelques pas en avant. Avancer vers cet impudent qui la narguait.

Comment oses-tu dire que Vive joue la carte de la culpabilité? Crois-tu qu'elle ne sait pas combien les mots des hommes ne sont que du vent? Mais je ne veux pas rester là à discuter avec toi..J'ai bien autre chose à faire. Pour l'instant je suis fatiguée, ne veux tu pas m'offrir à boire?

Une profonde lassitude fit se baisser les épaules de Brune. Discuter ,argumenter avec les hommes. Un homme qui n'avait pas entendu sa souffrance et lui avait tourné le dos, sans demander son reste. Tout cela était encore trop fort ancré en elle pour qu'elle puisse l'oublier. Vive était jeune mais forte de caractère un jour surement elle saurait défendre sa cause.

Que faut-il à un homme pour qu'il comprenne que quand certaines femmes s'engagent c'est pour la vie? Quitte à y laisser leur âme?

Brune avait prononcé ces mots à voix basse juste assez pour que Argawaen l'entende,

Je n'ai pas de te comptes à te rendre sur ma vie, mais si cela peut t'aider à comprendre. Je suis une femme en pleine forme , le bordel me sers d'Exutoire ,c'est un lieu qui m'aide à oublier ma folie. Ne laisse pas Vivelame vivre la même chose. Elle t'aime, elle ne mérite pas qu'on la traite comme une moins que rien.

Un profond soupir s'achappa des levres de Brune en même temps qu'elle finissait de parler. Elle n'avait aucune nouvelle d'Aelthys, et l'attente la minait jusqu'au plus profond d'elle même.

Comment oses-tu dire que Vive joue la carte de la culpabilité? Crois-tu qu'elle ne sait pas combien les mots des hommes ne sont que du vent? Mais je ne veux pas rester là à discuter avec toi..J'ai bien autre chose à faire. Pour l'instant je suis fatiguée, ne veux tu pas m'offrir à boire?

Mes paroles sont alors du vent, ainsi que moi...Comme les hommes.
A boire?

L'homme se dirigeait vers le petit meuble et sortait une bouteille de prune, il la déposait sur la table ainsi qu'un verre.

Sert toi.

Argawaen avait entendu ce que la Castelcerf venait de dire, et pourtant il avait bien du mal à y croire...Pourquoi? Il n'en savait rien...Une chose était certaine, c'est qu'il croyait seulement en une femme...Emilie...

Je n'ai pas de te comptes à te rendre sur ma vie, mais si cela peut t'aider à comprendre. Je suis une femme en pleine forme , le bordel me sers d'Exutoire ,c'est un lieu qui m'aide à oublier ma folie. Ne laisse pas Vivelame vivre la même chose. Elle t'aime, elle ne mérite pas qu'on la traite comme une moins que rien.

Avant de répondre un pigeon se déposait sur le rebord de la fenêtre, prenant le message il le lisait attentivement et le déposait sous le nez de Brune.

Tu te souviens d'Emilie? Je l'aime et là elle vient de m'annoncer qu'elle n'a pas perdu notre enfant, j'ai été avec Vivelame pour éviter l'ennui et la solitude, c'est horrible de ma part mais c'est ainsi...Je ne tenais pas non plus à terminé avec mon coeur embroché et que ce dernier termine dans l'estomac d'un aigle...

Vivelame s'amusait avec les hommes, maintenant c'est un homme qui a "joué" avec elle. Elle a eu le revers de la médaille.

Marquant une pause il reprenait..

C'est Emi la seule et unique femme que j'ai toujours aimé, et ça rien ne pourra le changer...

» Bienvenue et installez vous bien