Grand boudoir

Après une journée harassante, Mymy s'était installée dans le grand boudoir. A demi allongée dans un grand fauteuil ses jambes allongées devant elle, elle se détendait après un bon verre de prune. Une assiette de beignets de pomme était posée à côté de l'assiette.
Elle souriait derrière ses yeux fermés, et se disait que cela devais être ça le bonheur quand Severin entra. Se redressant elle l'accuillit en souriant.

Et bien Severin tu m'apportes quelques nouvelles?

Sevrin appreciait sa maitresse. il avait travaillé dans d'autres maisons et jamais aucun de ces anciens maîtres ne lui avait parlé comme elle. Aussi choyait-il autant le domaine que la maitresse du domaine elle même.

Et bien une demoiselle....euh...attendez..rhaa mais quel nom m'at-elle donné? ...Haaa! oui..Gudulle de Morbier de Brie. Elle dit s'être perdue et demande accueil.

A la physionomie de sa maitresse, Severin ne douta pas qu'elle pensait comme lui. Qui pouvais être détentrice d'un tel nom? sa maitresse haussa même un sourcil et lui demanda d'aller la chercher ce qu'il fit.

Sa curiosité en éveil, Mymy s'était redressée et buvait quelques gorgées de prune en attendant que Severin revienne avec la visiteuse.
Elle se leva à leur entrée, des émotions contradictoires se lisant sur ses traits.
Son regard allant vers Severin qui attendait il lui dit qu'il pouvais se retirer et fixa sa visiteuse.

Messages : 12 Date d'inscription : 19/10/2009

Arfadette avait suivit le serviteur tentant de marcher doucement, telle une grande dame.. Il la devançait et le spectacle de ses fesses musclées n'était pas pour lui déplaire. Elle regardait à droite, à gauche tentant déjà de repèrer ce qu'elle emporterait ayant de la valeur. Un petit souvenir de voyage en quelque sorte.Elle arriva enfin dans le boudoir, un sourire satisfait, tout s'annoncait très bien. Merveilleuse soirée en prévision, il fallait juste qu'elle continue à se la jouer grande Dame....Elle se recoiffa rapidement et bien vite perdit son sourire dès qu'elle appercut la propriétaire des lieux. Elle se figea et palit. Une folle envie de partir en courrant lui traversa l'esprit . Elle s'assura rapidement de l'absence de matraque.

Nom de Dieu si jm'attendais à ca.

Elle perdit sa belle assurance, pensa à Viny qui allait l'étriper et timidement fit un sourire à.... Mylène la Bambassadrice.

C'était pas Dieu possible? C'était bien elle, arfadette qui se tenais devant elle. Rhhooo!! Bin dis donc elle avait osé, ou alors elle s'était vraiment perdue. Mymy pouvais voir l'effet de surprise sur les traits de l'ex Valentinoise. Surement que la belle ne pouvais deviner que cela faisait longtemps qu'elle n'avait plus de colère pour son amie, mais elle voulu la jouer fine pour faire rire son Arfie qu'elle n'avait jamais cessé d'aimer malgré tout.

Prenant un air mi figue mi raisin elle tapa sur ses mains.

Demoiselle ...Gudulle Du Morbier de Brie, c'est bien ça? Excusez moi je m'en voudrais de massacrer votre nom? Si ce n'est pas cela corrigez moi, je vous prie.

Au bord de l'éclat de rire, elle se força tant que possible à garder son sérieux et attendit la réponse de Arfadette. Il serait temps ensuite de se jeter dans ses bras pour la bisouiller.

Messages : 12 Date d'inscription : 19/10/2009

Elle connaissait bien son amie Mylène et savait dicerner la colère dans son regard. Il n'en était rien et elle en fut heureuse et rassurée.
Une réprima une folle envie de se jeter dans ses bras, de la bisouiller comme au bon vieux temps , de la repousser ensuite en lui disant : allez ma belle on s'attendrit pas. Que de souvenirs.... Elle reprit son air hautain et lui fit une petite révérence maladroite

Bah oui très chère, vous le dites parfaitement Gudulle de Morbier de Brie, héritière d'une grande famille de fromager .Connue dans tout le royaume.

Elle se retint de rire la regarda avec son air naif .

Bah quoi ca sonne bien non ? Tu trouves pas que c'est mieux qu'Arfadette ?

Elle s'avanca vers elle et éclata de rire. Se jetant dans ses bras folle de joie.

Et tu sais quoi, jsuis vraiment perdue.

A la voix de bourgeoise que prit Arfadette suivit de son air hautain lui rappella les souvenirs pas si lointains. Sur la route de Valence vers Toulouse. Leurs éclats de rire, la compagnie de Vanack, Grouik, Petrus. Ce fut un temps de réel bonehur, et depuis que d'heures et de jours gâchés. Arfie avait fait des siennes, mais comment lui en vouloir, de toutes elle avait été et reste la plus fidèle de ses amies, même si sa joulie Lily en avait grossit le nombre et Maï, sa Maî en sucre.

Hooo!! oui un bon fomage accompagné d'un bon bordeaux, hummmm!! et un mec tout en muscles avec, car pour que ce que j'en ferais ,les muscles suffiraient, pas vrai?

Mymy avait à peine fini de parler que Arfie était dans ses bras. Elle même l'enlaça trop heureuse de voir son amie, qu'elle importance le passé, la vie c'était l'avenir.

Rhollala ma belle, c'est trop de te voir. Et ne t'inquiètes pas tu est ici chez toi. N'est pas né celui ou celle qui t'en chassera. Et je voudrais bien voir ça, il ou elle se aurais une flèche pointée sur ses fesses.
Un grand eclat de rire pointa sa phrase, comme au bon vieux temps. Prenant arfadette d'un bras autour de ses épaules elle la conduisit vers un fauteuil confortable.
Allez prends place réchauffe toi et racontes moi tout. Que fais-tu par ici? Et Viny lé ou? J'espère qu'il te rends pas malheureuse ,j'ai pas oublié ma promesse s'il venais à te faire souffir.

Messages : 12 Date d'inscription : 19/10/2009

Après quelques embrassades et des larmes de joie, Arfadette prit place dans le fauteuil que lui proposait son amie. Une folle envie que le temps s'arrete, d'oublier un instant qui elle était, et rire comme au bon vieux temps. Il était loin ce temps d'insouciance et de naiveté.... Elle lui expliqua comment elle s'était perdu , sa peur de se faire jeter par la propriétaire de ce lieu qui avait fait qu'elle n'avait pas dévoilé son nom.

Viny va bien , j'allais le rejoindre quand je me suis égarée, il m'attend au village d'a coté. Ce mois a été dur pour nous, je ne sais plus ou j'en suis. Il est assez distant, mais ca passera , la routine a du s'installer je suppose. Ah tu sais je ne me pose plus de questions.J'ai des projets et je pense que ceux ci nous sépareront un jour ou l'autre malheureusement. Et t'inquiète pas si il venait à me faire souffrir j'espère bien que tu tiendras ta promesse et je t'aiderais.

Elle sourit et détailla la pièce admirative.

Bah dis donc Mam's c'est chez toi ici ? Quelle belle demeure et Toulouse alors fini ? Tu deviens quoi ? Et ton homme ?

Mam's la fit sourire, elle repensa a Grognon, elle se rappela les heures passées avec Mylène qui essayait desespérement de lui apprendre les choses de la vie. Mon dieu que le temps était passé vite.... Elle la regarda malicieusement.

Dis moi tu n'as plus de prune ? Ca fait des mois que je n'en ais pas bu, ca me réchaufferait. Mais bon jvoudrais pas abuser Chef !

La nuit s'annoncait longue, que de temps à rattraper, que de souvenirs à évoquer, que de questions.

S'installant à son tour dans le fauteuil qu'elle avait quitté auparavant pour accueillir la visiteuse, Mymy penchée legèrement en avnt lui servit un verre de prune. Le liquide ambré emplissait la pièce de son odeur épicée et fruitée. Décorée sobrement mais avec gôut Mymy avit surtout recherché a simplicité agrémentée de confort et se sentait bien chez elle. Aussi quand elle avait de la visite les gens pouvaient la voir détendue et autre que ce qu'elle était à son travail. Travail qu'elle avait quitté depuis peut, la maréchaussée à Toulouse étant juste considérée comme des scribouillards. Une fois le verre plein elle le tendit à Arfadette.

Tiens voilà ta prune. Et pour Toulouse, oui c'est fini. parfois je me dis même que jamais je n'aurais du y poser le pied. J'aurais du le voir de suite, que c'était un endroit ou on ne connaissait pas le respect. Maintenant je le sait, j'attends avec impatience le jour du départ. Enfin je m'y suis fait des chouette amis,je ne les oublierai pas, mais rester a Toulouse c'est au dessus de mes forces.

Elle secoua la tête comme pour chasser mots et pensées, avala une rasade de prune et enchaina.
Bin sinon mon homme. Bin...si j'en ai encore un bien sur? Je n'en serai sure que d'ici quelques mois,il est chez les moines. * Hausse les épaules* Enfin on verra bien. Ce que je retiens de ça c'est que vive la liberté. Mon départ vers le limousin ,va changer le cours de ma vie je le sait. Je t'en dirai plus, plus tard.

Mymy avait appuyé ces mots d'un sourire qui voulais faire comprendre à son amie qu'elle ne disait rien pour l'instant, parce qu'elle n'aimait pas vendre la peau de l'ours avnt de l'avoir tué.

Mais dis moi , tu allais ou comme ça? C'est paumé dans le coin, montagnes eau et ciel. Un chouette endroit pour une retraite tranquille mais pour commettre des larcins.
Faisant un clin d'œil à Arfie, Mymy souriait.

Messages : 12 Date d'inscription : 19/10/2009

L'odeur de la prune fit rejaillir en elle des milliers de souvenirs.Bons et mauvais mais ils étaient gravés en elle à jamais. Elle s'installa confortablement dans le fauteuil et sentit son verre. Pour la première fois depuis ce long mois elle se sentit bien.

Il ne faut pas regrèter d'être allé à Toulouse, rappelles toi nous y avons eut de bons moments. Même si tout cela n'a vraiment servi a rien, j'en garde de fabuleux souvenir, et ce Comté débile m'a fait rencontrer un être exceptionnel, mon petit parrain adoré....Mais il est vrai que ce Ras le bol des derniers instants passés là bas à dicté ma conduite et a fait de moi ce que je suis devenue, mais je ne regrette rien.

Intimidée par un si bel interieur elle détailla chaque endroit, la décoration était chaleureuse, on s'y sentait bien. Elle pensa qu'un jour elle aurait elle aussi une belle demeure ou elle y coulerait des jours paisibles. Mais elle avait des projets qui l'empècheraient pour longtemps de trouver la paix.

Ce qui m'amène par là et bien, après un long mois passé a attendre que Viny finisse son mandat dans cette ville fantôme qu'est Rodez, nous avons pris la route. Nous allons un peu voyager, tenter de nous retrouver, à la recherche des nouveaux produits. Il est collectionneur. J'espère que je vais me faire à cette vie calme, sans larcins... mais j'en doute fort, je ne peux pas le forcer à faire des bétises, je le perdrais, alors je le suis ên priant qu'Aristote me donne la force de vivre ainsi et que mon amour pour Viny m'aide.

Elle soupira sachant très bien qu'elle se lasserait de jouer la gentille fille. Elle repensa un instant à la rencontre merveilleuse qu'elle avait fait à Rodez, à celui qui de part sa gentillesse et son humour l'avait aidé à tenir. Son tueur de loups. Elle était heureuse car finalement Rodez lui avait donné un ami. Un confident aussi et un souffre douleur.
Elle but délicatement une gorgée de prune et se laissa envahir pas la chaleur que répendait le liquide dans sa gorge.
Bien vite elle redevint l'enfant qu'elle était. Elle sorti de son petit sac une lettre qu'elle garderait fièrement toute sa vie.

Regarde, le Comte il m'a écrit, il m'a refusé une médaille du mérite pour avoir supporté son Bailli, mais regarde avant il dit que des mots gentils. En plus je l'ai croisé, il m'a parlé, rho lala c'est beau un Comte, ca sent bon. J'oublierais jamais. Et puis j'ai vomis sur les bottes de son Bailli, arf c'est bien fait il tue les loups et moi ben j'étais ivre morte .

Elle rit se remémorant dans l'état où le pauvre Bailli l'avait ramassée et comment il avait supporté pendant de longues heures ses délires d'ivrogne.

Et toi ma belle alors, que fais tu dans ce trou paumé, charmante demeure mais bon toi toujours si active, te voilà ici seule , tu vas t'encrouter . ... Allez dis tout à Arfie , après tu me feras visiter et à manger aussi car je t'avoue je mangerais un sanglier .... oups j'ai rien dit

Elle éclata de rire cherchant du regard la fabuleuse bestiole qui l'avait tout le temps répugné et fait peur.

Severin était reparti laissant les deux amies se retrouver. A ^peine arrivé a la barbacane que voilà une autre demoiselle se présenta. décidément que de travail pour lui en cette journée. Ill entra dans le grand salon quand Mymy et Arfie se collait des embrassades a qui mieux mieux. il eu un sourire satisfait et annonça de sa voix grave.

Dona Mylène, une autre demoiselle se disant vostre fillote viens de se présenter a l'entrée. Dois-je.la..

Il n'avait pas fini sa phrase que Mymy levait d'un bond et lui disait a grands d'éclats de rire qu'il la fasse venir dans le salon.Aussitôt il se retira pour aller chercher la demoiselle. Peut de temps après il revint avec la dite demoiselle suivis tous deux d'un homme en armure qui fit rosir les joues de sa maitresse. Severin regarda encore plus sévèrement l'homme, le fixant de ses yeux qui semblait dire, fait lui mal et il t'en cuira

Rires et larmes furent les retrouvailles de Mymy et Eli. Cela faisait si longtemps en quelques enjambées elles étaient dans les bras l'une de l'autre. Mymy se recula de quelques pas pour la regarder encore et lui souhaiter la bienvenue.

Eli ma belle Eli. Comme je suis contente de te voir. Quelle joie peut m'arriver de plus grande?
Ses mains dans celles de sa fillote, Mymy souriait. L'invitant à s'assoir dans un fauteuil non loin de Arfadette, elle chuchota à son oreille.

Planque ta matraque, je ne veut pas que mon amie aie peur.
Lui souriant l'air taquin elle espertait que Arfie n'aie pas entendu et tourna legèrement la tête sur le côté. Sur l'instant son sourire se figea,pour mouvoir de nouveau sur l'identité reconnue du soldat que Séverin avait annoncé, et son cœur bondit.
Et, là devant ses yeux lui apparut Valence. Valence l'insoumise ville ou elle avait été envoyé pour nettoyer le marché des escrocs qui pullulaient sans remords aucun. Son arrivée fêtée par tous. Dameisabeau, Tarcisius et tant d'autres devenus ses mais depuis. Ses rondes interminables,qui allaient faire d'elle la matraqueuse de Valence. Puis des jours plus reposants avec ses promenades en bord du Rhône. L'arrivée de Arfadette, comment l'oublier? Et lui.
Ses regards qu'elle détournait quand il arrivait cachant sa joie de le voir,car elle croyais son cœur prit par un autre. Cet instant d'un soir ou il la repoussa, alors qu'elle cherchait ce que pouvais signifier cet certitude qui s'ancrait en elle, qu'elle se trompait de chemin, que ce qu'elle croyait était une chimère de plus.
Puis le départ, son arrivée en territoires Toulousains et découvrir amèrement que les messages de son cœur étaient faux, que la raison avait eu raison. Vivre depuis, cet éloignement comme une fatalité qui s'accrochait à elle et puisque elle avait encore, elle pleine de fierté trop de fierté pour s'avouer vaincue,elle accepta d'avoir encore une fois suivit la mauvaise route et que certainement il ne serait plus possible d'avoir une dernière chance croyant que Toulouse allait être définitivement sa terre d'exil.
Avançant de quelques pas,laissant Eli prendre place elle s'approcha de lui

Jerem! Ainsi voilà ma deuxième joie de ce jour. Comment te dire mon bonheur de te voir? Je suis vraiment heureuse, soit le bienvenue.
Sans plus oser faire un geste elle resta à deux pas de lui détaillant cette silhouette qui l'avait maintes fois fait rougir. Et comme par le passé, Mymy ne sut que faire, et resta là le regardant souhaitant qu'il devina son envie qu'il la prenne dans ses bras.

Le gardien amena Jerem et Eli, que lui même n'avait pas reconnu dans cette nuit noire dans une autre pièce. Dans la dicte pièce se trouvait Mylène et une autre demoiselle. Dehuit salua la demoiselle et son regard fut soudain interpellé par celui du gardien. L'homme grommela intérieurement et murmura dans sa barbe : "Commence à me tapé sur le système celui là..."
Jeremdehuit regarda la pièce lorsque son regard se porta sur Mylène lorsqu'elle lui parlait.

Jerem! Ainsi voilà ma deuxième joie de ce jour. Comment te dire mon bonheur de te voir? Je suis vraiment heureuse, soit le bienvenue.

Jeremdehuit souriait en la voyant réagir ensuite, à chaque fois qu'il venait la voir elle avait cette réaction, l'homme s'approcha et savait qu'elle ne voulait qu'une seule chose, qu'il la prenne dans ses bras. Le soldat laissa glisser ses bras autour de sa taille et la serra contre lui venant murmurer à son oreille : "Tu n'as pas besoin de me dire ton bonheur, rien que de voir ta réaction me suffis, je suis heureux d'être là, avec toi."

Machinalement il lui caressa le dos et la regardait.

C'est vraiment charmant ici, tu as une bien belle demeure.

Messages : 12 Date d'inscription : 19/10/2009

Arfadette se tut et s'enfonca dans son fauteuil pour se faire toute petite. Elle qui n'aimait pas les mondanités allait être servie. Elle fit un léger sourire à la Dame qui prenait place à coté d'elle , et regarda l'homme , son nom ne lui était pas inconnu. Valence la ville qu'elle detestait au plus haut point, son premier amour et tous ses habitants qui s'étaient moqué d'elle de part sa naiveté. Elle serra les dents.
Une envie de se lever et de prendre congès lui traversa l'esprit, mais aller où ? Elle regarda le trio et sourit, tous devaient surement représenter l'ordre, la justice.... Décidément elle avait le chic pour se trouver dans des situations délicates.... Les présentations allaient être faites et elle allait bien vite voir des regards étranges se poser sur elle. Décidément elle n'était à sa place nulle part, et seule la solitude lui convenait.
Bien vite cette sensation de bien-être disparu, elle regarda Mylène qui semblait troublée par cet homme, lui fit un petit sourire et pensa que cette soirée qui s'annoncait pleine de joie, allait virer au cauchemard. La moindre question sera prise pour une aggression, le moindre regard pour un soupçon, un sourire pour de la moquerie...C'était Arfadette et rien ni personne ne la changerait. Après tout ce qu'elle avait vécu , elle n'allait pas se laisser déstabiliser par une soirée retrouvailles.......

Quelques mots murmurés à son oreille, un frisson qui parcours son échine dorsale,Mymy était dans les bras du soldat. Un an était passé depuis ce bref moment intime ou Jerem l'avait repoussée, puis son départ de Valence. Tant de choses s' étaient passé depuis. Des moments de gaité comme des moments de tristesse, celui surtout ou elle avait apprit la mort de sa sœur Ange.
Son travail d'arrache pied pour la construction de l'école de la prévôté, et l'acharnement de cette maudite prévôt pour le demolir quitte à faire deux mandats pour prouver l'inutilité de cette école. Et enfin sa victoire en voyant enfin cette femme se retirer à jamais de son chemin. Encore une personne qui croyaist pouvoir abattre une montagnarde.
Et ce soir cet homme qui enserrait sa taille de ses bras et lui murmurait à l'oreille.Mots auquels elle ne put répondre tant l'émotion lui serrait la gorge, mais certainement qu'il devait le sentir puisqu'il ne la lâchait pas comme s'il sentait que si bras quittait sa taille elle glisserait au sol, ses jambes tremblantes ne pouvant la soutenir. Devant les compliments qu'il lança sur son domaine elle sourit et recula d'un pas, à peine juste de quoi le tenir assez éloigné d'elle pour qu'elle puisse regarder son visage,mais pas trop pour qu'elle ne soit plus jamais loin de lui.

Je te remercie. Mais viens que je te présente.

Elle lui prit la main et fit avec lui les quelques pas qui les séparaient des fauteuils qui étaient placés autour de la table. Recouvert des plaids aux couleurs douces ils étaient,t accueillants et confortables luxe essentiel pour Mymy. Prenant place dans le fauteuil qu'elle avait quitté peut de temps avant pour saluer Eli elle désigna celui qui le cotoyait à Jerem l'invitant à s'assoir.

Alors en face de moi, mon amie Arfadette. Celle qui sans doute m'a retenue à notre royaume, qui sait ou je serait si elle ,n'avait pas été là. Eli je ne te la présente pas, tu la connais d'avoir été son supérieur.

Regardant Arfie d'un sourire lui faisant comprendre qu'elle n'avait rien à craindre.
Son regard revint se poser sur le visage du soldat. Souriante comment pouvait-il en être autrement? Elle lui servit à boire et le fixa dans les yeux tandis qu'elle lui tendait le verre. Son regard voulais dire" quel plaisir j'ai de te revoir mon Jerem, j'en ai maintes fois revé sans oser y croire un jour". Baissant ses cils sur ses yeux , elle pria presque pour qu'il n'y ai pas vu toutes ses pensées elle deviendrait pivoine et les deux nenettes en face souriraient bêtement en voyant la matraqueuse perdre ses moyens.

Si tu nous disait ce que deviens Valence. J'ai parfois envie d'y retourner, mais j'hésite ne voulant pas tout quitter pour me retrouver dans une ville morte. tant de mes amis ont quitté le LD, je me demande si c'est encore habité parfois.

Le soldat qu'il était aurait depuis longtemps quitter les bras de la belle Mylène, mais il en fut autrement, l'homme se sentait paralysé, il ne voulait pas la lâcher, pourquoi? Lui même ne le savait pas. Tout ce qu'il savait c'est que cet instant il l'avait attendu depuis bien trop longtemps...Dehuit répétait sans cesse dans sa tête "Je suis idiot de l'avoir fait attendre aussi longtemps...", il accentuait sa pression sur elle et ferma les yeux un instant voulant éterniser ce moment. Elle était sous son emprise, il la serra encore, comme ci il avait peur qu'elle tombe une fois relâché de ses bras. Mylène quelques instants plus tard se détachait de ses bras et lui adressait la parole.

Je te remercie. Mais viens que je te présente.

De rien ma belle, c'est sincère. Marque une pause avant de reprendre... Me présenté? Bon et bien je te suis !

Elle lui prit la main, l'homme la regarda sans se défaire de son regard se laissant allé jusqu'aux fauteuils situés non loin de là, ces fauteuils avaient l'air des plus moelleux, des plus confortable, d'un regard d'enfant il n'avait qu'une seule envie, sauter dessus et se vautrer lourdement dessus. Mais il y avait d'autres personnes et un minimum de tenue devait être présent.
L'homme sourit et inclina son visage en avant pour remercier l'invitation de Mylène à s'asseoir, le soldat prit place et écouta attentivement la maîtresse des lieux.

Alors en face de moi, mon amie Arfadette. Celle qui sans doute m'a retenue à notre royaume, qui sait ou je serait si elle ,n'avait pas été là. Eli je ne te la présente pas, tu la connais d'avoir été son supérieur.

Ravi de faire votre connaissance demoiselle Arfadette, je suis Jeremdehuit, Soldat de Valence pour faire simple.
L'homme regarda Eli et sourit légèrement.
Oui en effet, elle porte d'ailleurs une jolie dague. Dit-il en souriant.

Mylène souriait à Arfadette, ce sourire avait l'air d'être "réconfortant", provoquait-il un malaise? Pas pour tout le monde en tout cas, la maîtresse des lieux le regardait et il en fit de même, elle avait un regard des plus envoûtants et il ne pouvait s'en détacher. L'homme prit le verre tendu et il la remercia, il fut amusé par la réaction de Mylène, elle devenait pivoine, dans son regard il pouvait lire comme une sorte de joie en elle qu'il soit là. Il ne dit mot et lui prit la main instinctivement.

Et bien ma matraqueuse, que t'arrives-t-il? Dit-il en la regardant avec intensité.

A ces mots elle prit la parole mais parlait de Valence, Dehuit sourit de nouveau à cette non-réponse, il savait ce qu'il lui arrivait mais ne pouvait s'empêcher de lui poser cette question.

Si tu nous disait ce que deviens Valence. J'ai parfois envie d'y retourner, mais j'hésite ne voulant pas tout quitter pour me retrouver dans une ville morte. tant de mes amis ont quitté le LD, je me demande si c'est encore habité parfois.

Et bien Valence a connu deux pillages par des maires voulant que de richesses, la ville a toujours remonté la pente par les investissements de ses citoyens, mais la ville en elle-même, je trouve, devient morte, ennuyant et beaucoup trop monotone. Elle est également devenue port naturel il y a peu. Comme tu le dis beaucoup d'anciens et piliers de comptoirs sont partis, il y a beaucoup de jeune et l'ambiance festif qu'il y avait autrefois est belle est bien révolue.
Je pense avoir faire le tour.

Il but une gorgée de son verre tenant toujours la main de Mylène dans la sienne.

Messages : 12 Date d'inscription : 19/10/2009

Arfadette remarqua le trouble de son amie, et sourit. Elle lui présenta cet inconnu qui semblait ne pas être insensible aux charmes de Mylène. Amusée elle la regarda faire les présentations, Mylène , son amie, que rien n'avait semblé destabiliser jusqu'a ce jour ressemblait à une enfant devant cet homme, elle rougissait au moindre regard qu'il posait sur elle...

Citation :: Ravi de faire votre connaissance demoiselle Arfadette, je suis Jeremdehuit, Soldat de Valence pour faire simple,

Elle manqua éclater de rire, il était ravi, quelqu'un était ravi de la rencontrer.... Apparemment son nom n'avait pas encore fait le tour du Royaume et elle en fut décue et rassurée pour ce soir. Bien que le fait d'etre cerné le temps d'une soirée par des représentants de l'ordre ne la ravissait pas tant que ca, elle répondit poliement avec son plus beau sourire.

Moi de même..... Arfadette de Montpensier , Ex tout, Future rien pour faire encore plus simple ...

Elle regarda Mylène qui d'un seul regard , elle en était sure, avait comprit sa gène. Elle seule l'avait toujours comprise, l'avait aimé comme elle était et ne l'avait jamais jugée.
Elle écouta les quelques nouvelles de Valence, esperant entendre parler de celui qu'elle avait aimé , mais il n'en fut rien.

Citation :: Et bien Valence a connu deux pillages par des maires voulant que de richesses

Son sang ne fit qu'un tour, c'était bien là un homme de loi, ne cherchant pas a comprendre , pillage était égal a avidité, richesse.
Pour Arfadette ses pillages lui avaient apporté la plus belle des richesses oui ! La vie... Seule son amie pourrait en témoigner. La fortune obtenue, elle l'avait donné, elle ne possédait rien, mais son coeur était plein d'aventure,d'amour, de joie .Et quoi qu'elle fasse à l'avenir elle le ferait dans se sens.
Elle lanca un regard désolé à Mylène, comme pour s'excuser de ce qu'elle allait dire. Elle hésita , regarda droit dans les yeux Jerem ....

Arf, quand l'être humain sera capable de comprendre le pourquoi de certains actes, je pense qu'il y aura moins de pendus, plus de compréhension et plus d'amour sur cette terre. Juger sur des faits il est vrai est beaucoups plus facile, plus rapide, plus destructeur...
Vous etes vous posé la question , qui a souffert le plus de ce pillage ? Qui s'est retrouvé rejeté ? Seul ? Etait-ce vraiment pour la fortune ? Doit-on rejeter ses amis juste parcequ'ils ont choisi une autre voie ? Deviennent-ils differents dans votre coeur le jour où ils commettent un acte que vous n'approuvez pas ? Ce que nous n'acceptons pas c'est d'être décus et c'est pure fierté.

Sentant qu'elle allait en dire trop, se dévoiler et n'étant pas en position de force, elle soupira. Elle se tut, regardant Mylène qu"elle avait décue , mais jamais elle n'avait remis en cause leurs amitié.

Hein Mam's si un jour tu pilles, je te tournerais pas le dos tu sais. Pourtant tu sais comme je suis honnête mouaaa !!!

L'homme regardait Arfadette, il se demandait bien ce qu'il pouvait y avoir de drôle dans ses propos, il secoua la tête et passa à autre chose.

Moi de même..... Arfadette de Montpensier , Ex tout, Future rien pour faire encore plus simple ...

Le soldat inclina son visage en avant en guise de salut, un instant plus tard la demoiselle en face de lui regarda la maîtresse de maison et se tourna ensuite en sa direction. Elle prit la parole, Jerem l'écouta avant de répliquer.

Arf, quand l'être humain sera capable de comprendre le pourquoi de certains actes, je pense qu'il y aura moins de pendus, plus de compréhension et plus d'amour sur cette terre. Juger sur des faits il est vrai est beaucoups plus facile, plus rapide, plus destructeur...
Vous etes vous posé la question , qui a souffert le plus de ce pillage ? Qui s'est retrouvé rejeté ? Seul ? Etait-ce vraiment pour la fortune ? Doit-on rejeter ses amis juste parcequ'ils ont choisi une autre voie ? Deviennent-ils differents dans votre coeur le jour où ils commettent un acte que vous n'approuvez pas ? Ce que nous n'acceptons pas c'est d'être décus et c'est pure fierté.

Juger sur des faits? C'est bien ce qu'il y a de plus flagrant, quand une ville soutient un homme, qu'elle lui fait confiance, qu'elle l'aide à remonter la pente et que par derrière il détruit l'œuvre de ses prédécesseurs et fait plonger la ville dans une noirceur il ne faut pas s'étonner de la réaction des gens...
Je peux vous assurez que celui qui a le plus souffert n'est pas le traitre en question, mais bien les habitants de Valence. Quand un homme qui soi-disant œuvre pour le bien de sa ville lui arrache le coeur cela provoque pas mal de dégâts et de désespoir. Par deux fois Valence a subit ce genre d'actes, et ce n'est que par la volonté de certains qu'elle a pu remonter.
Ceux qui sont retrouvés rejetés ce sont bien les personnes faibles et qui sont mortes de faim à cause d'un seul homme. C'était effectivement pour la fortune.

Serre son poing bouillant intérieurement, ferme les yeux un instant reprenant ensuite.

Un ami? C'était l'ami de beaucoup de personnes, en faisant cet acte il a trahit leur confiance, leur amitié envers lui. Qu'est ce qui est plus douloureux que de perdre un ami qui était cher? Mise à part l'être aimé?
Il reste dans le coeur, cela ne change en rien certains sentiments, mais une haine est présente après ce genre d'acte, après ce qu'on a fait pour lui.

Le soldat changea de ton et dit d'une voix plus basse et plus calme.

Certain voudrait changer le monde, le rendre plus heureux, mais nous ne sommes pas dans un conte de fée, nous sommes dans la réalité. Vous voudriez plus d'amour? L'amour on en voudrait toujours plus, l'homme ne sera jamais satisfait et ne comblera jamais ce vide qu'il a dans le coeur.

Dehuit regarda Mylène serrant sa main dans la sienne.

Messages : 12 Date d'inscription : 19/10/2009

Décidément, Arfadette avait le chic pour l'ouvrir quand il fallait pas.Dans d'autre circonstances, elle aurait regardé Mylène en se frottant les mains et aurait dit : jvais me le faire celui là , elle aurait su trouver les mots justes, blessants et ironiques !!! Mais elle était chez son amie qui semblait apprécier cet homme. Bien qu'elle comprenait parfaitement ce qu'il disait, qu'elle n'aurait jamais supporté que quelqu'un meurt à cause de ses actes , elle écouta patiemment ce que lui disait Jerem. Et ses propos ne l'étonnèrent même pas. L'armée et son esprit rigide.... Ses paroles elle les avaient entendues maintes et maintes fois. A croire qu'en s'enrolant ils apprenaient cela par coeur...

Citation :: C'était effectivement pour la fortune.

Voilà la seule erreur qu'il ai pu commetre a mon humble avis, ne pas comprendre que l'argent ne fait pas le bonheur.Quand a dire qu'il vous a trahi , non il vous a décu nuance. Il a touché votre égo, vous avez accordé votre amitié et votre confiance à quelqu'un qui pour vous ne le méritait pas. C'est ca qui fait souffrir , pas ses actes. Il reste dans votre coeur , voilà une belle phrase, et tout ce que vous avez fait pour lui, il ne faut pas regreter, vous l'avez fait parceque c'est vous, pas par devoir. Ce que tous ne supportent pas c' est ce sentiment d'avoir commis une erreur après un échec.

Citation :: Certain voudrait changer le monde, le rendre plus heureux, mais nous ne sommes pas dans un conte de fée, nous sommes dans la réalité. Vous voudriez plus d'amour? L'amour on en voudrait toujours plus, l'homme ne sera jamais satisfait et ne comblera jamais ce vide qu'il a dans le coeur.

Plus d'amour ? Je n'en ai que faire de l'amour des autres moi ! Plus de compréhension serait le mot exact. Plus de liberté de suivre son instinct, de ne pas dire celui la il est méchant parceque tout le monde le dit. Moins d'hypocrisie et de lacheté dans les sentiments.
Rester soit même..... C'est ma vision des choses, utopiste surement . Je ne sais que trop que nous ne sommes pas dans un conte de fée, Mylène pourrait en témoigner. Mais je garde mes valeurs et reste libre de mes actes et de mes pensées, même si on apparente souvent cela à de la folie. J'aime ma folie... Pour moi cet homme souffre beaucoup plus que tout Valence réuni.... Et c'est déja une énorme punition.

Elle regarda tout le monde, étonnée d'avoir parlé autant, sans même bafouiller et sérieusement, car c'était vraiment rare chez elle. Elle se recala dans le fauteuil, siffla son verre de prune d'un trait. Elle allait finir par se mettre à dos l'OST de tout le royaume , mais ca l'amusait finalement. Pour s'encourager et oublier ses souffrances que cette conversation commencait a raviver, elle se servit un autre verre de prune qu'elle avala d'un trait. Bientôt l'alcool ferait son effet et elle raconterait n'importe quoi, ferait rire tout le monde et oublierait ses blessures. Elle redeviendrait la gentille Arfadette, naïve a souhait... Elle ne put s'empêcher de penser à celui qui avait pillé une deuxième fois Valence, stupidité, méchanceté gratuite et ca elle n'approuvait pas.

Bah dis donc , celui qui a commis le deuxième pillage devait pas avoir grand chose dans sa charrette quand il est parti . Ni dans la tête d'ailleurs....

Voilà la seule erreur qu'il ai pu commetre a mon humble avis, ne pas comprendre que l'argent ne fait pas le bonheur.Quand a dire qu'il vous a trahi , non il vous a décu nuance. Il a touché votre égo, vous avez accordé votre amitié et votre confiance à quelqu'un qui pour vous ne le méritait pas. C'est ca qui fait souffrir , pas ses actes. Il reste dans votre coeur , voilà une belle phrase, et tout ce que vous avez fait pour lui, il ne faut pas regreter, vous l'avez fait parceque c'est vous, pas par devoir. Ce que tous ne supportent pas c' est ce sentiment d'avoir commis une erreur après un échec.

Je ne dis pas qu'il n'a trahit que moi, attention de ne pas tout confondre très chère. Sourit. C'est Valence et les ami(e)s qu'il avait qu'il a trahit. Déçu? Je maintiens la trahison. Plusieurs fois je me suis pris la tête avec cet homme, mais il est vrai qu'il avait mon amitié malgré tout. De plus comment pourrais-je être déçu? Il a piller la mairie certes, mais je dois avouer qu'il y a eu un seul point positif. Cela a permis à certains de se bouger un peu pour redresser la situation. Mais ce qu'il a fait relève de la trahison, et j'ai horreur des traitres !
L'amitié ça se gagne, elle est parfois fragile, ou parfois indestructible, je ne regrette pas de l'avoir aider, de mettre prit la tête avec lui pour faire avancer les choses, mais cet acte, stupide, je ne peux l'avaler une seconde fois après l'avoir déjà vécu. Si vous ne pouvez pas comprendre cela et bien ma foi tant pis.

Plus d'amour ? Je n'en ai que faire de l'amour des autres moi ! Plus de compréhension serait le mot exact. Plus de liberté de suivre son instinct, de ne pas dire celui la il est méchant parceque tout le monde le dit. Moins d'hypocrisie et de lacheté dans les sentiments.
Rester soit même..... C'est ma vision des choses, utopiste surement . Je ne sais que trop que nous ne sommes pas dans un conte de fée, Mylène pourrait en témoigner. Mais je garde mes valeurs et reste libre de mes actes et de mes pensées, même si on apparente souvent cela à de la folie. J'aime ma folie... Pour moi cet homme souffre beaucoup plus que tout Valence réuni.... Et c'est déja une énorme punition.

Chacun est libre de faire ce qu'il a envie, pourquoi une personne ne pourrait pas suivre son instinct? Même si certains diront le contraire nous restons libre de faire ce que l'on a envie, avec des conséquences plus graves que d'autres. Nous sommes libre de nos choix, nous pouvons écouter les autres ou croire seulement ce que l'on voit. Chacun à un caractère différent, il y a des comparaisons de personnalité infinie. Des personnes fidèles, justes, hypocrites etc etc.
Nous pouvons restez nous même, mais il ne faut pas être influençable. Vous dites que vous gardez vos valeurs et que vous restez libre, vous avez raison, ceux qui disent que c'est de la folie et bien ce sont eux les fous, ils préfèrent être de vulgaires pantin au lieu de suivre leur instinct.
Moi même dans un certain sens je suis un pantin...Ou plutôt un pion, je vais là où on me dit d'aller, mais cela ne m'empêche pas de garder ma liberté et de faire ce qu'il me plaît.

Je ne crois pas qu'il souffre après la souffrance qu'il a laissé derrière lui. Chacun à son propre point de vue. De toute façon lui seul le sait véritablement.

Bah dis donc , celui qui a commis le deuxième pillage devait pas avoir grand chose dans sa charrette quand il est parti . Ni dans la tête d'ailleurs....

Je vous rassure, il a attendu un peu avant de piller, sinon il aurait été vraiment idiot.

Messages : 12 Date d'inscription : 19/10/2009

Arfedette écoutait, et trouvait presque agréable de le faire, mais bon, une chose était sure elle ne pourrait pas aller plus loin et lui expliquer ce qu'elle ressentait , sans lui avouer qu'elle même avait pillé une mairie et un comté en abusant de son charme, de son coté manipulatrice. Son cas était différent, elle n'avait trahi personne, vue qu'elle n'avait jamais cherché à se faire des amis, dans l'optique de ne pas les décevoir un jour... Elle était arrivé seule au but, en manipulant les plus vils. Elle ne pourrait jamais lui faire comprendre, les rires, les joies que son acte irraisonné lui avait donné.Et puis elle l'avait fait pour rire, pour vivre, un peu par vengeance de toutes ces humiliations qu'elle avait subies à la solde de la prévoté, de la douane.... Pour se prouver qu'on pouvait être heureuse sans suivre cette ligne droite imposée....

Finalement cet homme malgrès sa trahison comme vous le dites, a donné une belle lecon, toute la ville s'est reveillée, tout le monde a retravaillé, s'est motivé et s'est appercu que finalement tout ce qu'ils croyaient acquit ne le serait jamais.... Et puis vous savez les statistiques de mort après un pillage sont infimes et il n'est même pas prouvé que celle ci soit due au pillage. Alors oui cela a un coté positif.

Citation :: Moi même dans un certain sens je suis un pantin...Ou plutôt un pion, je vais là où on me dit d'aller, mais cela ne m'empêche pas de garder ma liberté et de faire ce qu'il me plaît.

Oui de faire quoi ? Qui à part Aristote peut vous dire ce que vous avez à faire ? Vous normalement pas un capitaine. Enfin si vous etes heureux ainsi, si vous aimez ce que vous faites, c'est le principal. Mais de grace, ne jugez pas, essayez juste de comprendre l'autre et je suis sûre que vous en serez surement plus libre.

Elle regarda sa main dans celle de Mylène. Il était temps de changer de conversation si elle ne voulait pas finir embrochée au bout d'une épée. Seule Arfadette se comprenait et c'était mieux ainsi.

Et puis de la compréhension va vous en falloir pour supporter ne serait-ce que quelques heures cette femme bruyante que vous tenez par la main depuis tout à l'heure.
Elle dit qu'elle est encore en vie gràce a moi, bah je peux pas en dire autant, elle m'a fait dormir avec son porc, il pue du bec, il grogne, et il a des yeux gluants... Elle s'est évertuée à m'apprendre des choses de la vie, elle m'a même envoyé dans le grand nord , à Orleans, voir les ours qui parlent, que je n'ai pas trouvé. J'étais bien moi à Valence, elle m'a carrément enlevée pour aller rejoindre son père jsais pas quoi et servir dans la garde pipiscopale, heu épis.... enfin un truc comme ca...
Non contente de ses mefaits à mon égard , je la soupconne même d'avoir voulu un jour me donner un coup de matraque ! Oui moi Arfadette, son amie .... Alors je suis la preuve vivante de tout ce que j'ai pu vous dire, de la compréhension malgrès tout ce qu'elle a pu me faire souffrir.

Voilà Arfadette repartait dans ses délires. Elle regarda un moment l'uniforme de Jerem, tentant de trouver un truc brillant, une médaille à son gout, dans l'espoir de pouvoir lui subtiliser dans la soirée. Elle en rêvait de sa médaille Arfie ...

Messages : 3 Date d'inscription : 23/10/2009 Localisation : Briançon

Eli suivit le jouli gardien en compagnie de Jeremdehuit son ex prévôt qui l'avait gâté lui offrant une dague bretonne qu'elle arborait d'ailleurs toujours aussi fièrement à sa ceinture certes elle avait du y faire quelques trous supplémentaires vu l'embonpoint naturel dont c'était orné son ventre,à ce sujet elle entendait déjà raisonner à son oreille les propos de Mylène" quoi encore un enfant pour ma part jamais je ne me laisserai mon corps se déformer en portant un bébé en son intérieur",Eli souriait intérieurement rien que d'y penser...

Eli fit une légère courbette à Jerem,pas trop accentué de peur de tomber en avant,lorsqu'elle pénétra dans le boudoir sa Mymy de elle se trouvait déjà en agréable compagnie,ce qui ne l'étonna guère,elle avait roulé sa bosse depuis qu'elle avait quitté Briançon et il ne faisait aucun doute qu'elle avait su se faire un tas d'amis,elle lui manquait terriblement d'ailleurs jamais elle n'avait trouvé une autre compagnie aussi fidèle,elles se complétaient tellement toutes les deux Eli la chaste et Mymy la mangeuse d'hommes...Que de fous rires en tavernes,de complicité à en faire pâlir plusieurs...

Eli tomba dans les bras de Mymy,elle ne put contenir ses larmes tant de joie la submergea,les yeux embués elle parcourut les lieux elle trouva l'endroit fort chaleureux pas trop pompeux ,en fait il ressemblait bien à son amie qui se fondait dans son décor.Elle prêta également attention aux propos qui se tenaient dans la pièce apprenant ainsi à mieux connaitre les hôtes de son amie.

Quand Jerem eu terminé de se présenter Eli fit de même se raclant la gorge avec délicatesse pour y extraire les derniers larmoiements qui y restaient coincés...Son regard bleutée se porta sur la jeune Damoiselle qui se trouvait là .

Bonjour Gente Damoiselle je me présente à vous à mon tour Elisabeth Lieutenant de Briançon mais en ce lieu je suis Eli tout court et pour moi le tutoiement est une courtoisie que je trouve beaucoup plus sympathique si bien entendu vous m'autorisez à le pratiquer.Puis elle regarda Mymy, Quelle joie de te revoir ma belle,tu es toujours aussi radieuse et en pleine forme il me semble je te remercie de m'avoir invité dans ton domaine qui est vraiment très charmant,tu ne peux pas t'imaginer tous les bons souvenirs qui reviennent à ma mémoire uniquement en te voyant ma belle.

Finalement cet homme malgrès sa trahison comme vous le dites, a donné une belle lecon, toute la ville s'est reveillée, tout le monde a retravaillé, s'est motivé et s'est appercu que finalement tout ce qu'ils croyaient acquit ne le serait jamais.... Et puis vous savez les statistiques de mort après un pillage sont infimes et il n'est même pas prouvé que celle ci soit due au pillage. Alors oui cela a un coté positif

En gros tout est dit dans vos propos.

Oui de faire quoi ? Qui à part Aristote peut vous dire ce que vous avez à faire ? Vous normalement pas un capitaine. Enfin si vous etes heureux ainsi, si vous aimez ce que vous faites, c'est le principal. Mais de grace, ne jugez pas, essayez juste de comprendre l'autre et je suis sûre que vous en serez surement plus libre.

L'homme ne dit mot, il attendit qu'un autre sujet de conversation soit mit sur la table. Arfadette regardait en direction de sa main dans celle de Mylène et se mit à parler.

Et puis de la compréhension va vous en falloir pour supporter ne serait-ce que quelques heures cette femme bruyante que vous tenez par la main depuis tout à l'heure.
Elle dit qu'elle est encore en vie gràce a moi, bah je peux pas en dire autant, elle m'a fait dormir avec son porc, il pue du bec, il grogne, et il a des yeux gluants... Elle s'est évertuée à m'apprendre des choses de la vie, elle m'a même envoyé dans le grand nord , à Orleans, voir les ours qui parlent, que je n'ai pas trouvé. J'étais bien moi à Valence, elle m'a carrément enlevée pour aller rejoindre son père jsais pas quoi et servir dans la garde pipiscopale, heu épis.... enfin un truc comme ca...
Non contente de ses mefaits à mon égard , je la soupconne même d'avoir voulu un jour me donner un coup de matraque ! Oui moi Arfadette, son amie .... Alors je suis la preuve vivante de tout ce que j'ai pu vous dire, de la compréhension malgrès tout ce qu'elle a pu me faire souffrir.

Un léger sourire se dessinant sur son visage il regardait Mylène, jamais il n'avait eu à supporter cette femme, jamais elle lui en avait fait voir de toutes les couleurs.

Et bien cela doit être qu'avec vous, je n'ai jamais eu à me plaindre de ma matraqueuse favorite. Ni à la supporter.

Silencieuse sa main dan scelle de Jerem, Mymy avait suivit la conversation, haussant un sourcil aux interventions de Jerem et les fronçant à celles de Arfadette. Elle aussi avait une opinion sur le sujet, mais elle les laissa discourir jusqu'au bout. A vrai dire ils étaient tellement prit par la conversation que les connaissant tous les deux, elle avait pensé que mieux valit les laisser terminer, avant d'intervenir à son tour.

Et bien voilà une conversation pour le moins intéressante. Et j'avoue être partagée entre vos deux opinions. L'une fait réagir l'agent de la maréchaussée que je suis, et l'autre fait réagir l'amie, la compagne. Je doute moi aussi Arfie qu'un voleur ou escroc souffre de ses actes. Tu dois moins tant qu'il n'a pas visité mes geôles. Car là en effet sa souffrance serait énorme. Point besoin de t'en faire serment ,hein?

S'arrêtant un instant Mymy laissa voyager ses pensées qui fouillait ses souvenirs à la recherche de tous les escrocs et autres faquins qu'elle avait croisé dans sa longue carrière prévôtale. Certains sont aussi morts que leurs noms eux même, n'ayant pas laissé un souvenir cuisant. D'autres elle le savaient vivaient encore et serait susceptibles de recommencer encore.

Pour appuyer mes dires. Qui ne se souviens pas de Selrach ce félin qui a laissé Valence plonger dans l'obscurité en la saignant à blanc. Et tant d'autres contre lesquels je me suis battue la bas. Je me souviens d'une certaine dame qui croyait qu'en étant noble elle pouvais escroquer les valentinois en vendant ses marchandises au dessus de la grilles des prix. Qui après un courrier de ma part est allée en salle des doléances demander à la gouverneur Elorane que je présente mes excuses aux Valentinois que j'avais soit disant blessés.

A ces mots Mymy parti d'un grand rire en se souvenant de la rage de la dame quand Mymy avait refusé de présenter ses excuses malgré l'insistance de Ericx, qui d'ailleurs attends toujours ses excuses. Elle se souvenait aussi du mal que cela lui faisait devant le nombre de dossier d'escroquerie qu'elle instruisait au nom d'Invictus. Il était pourtant son ami et elle n'avait pas hésité une seconde à le faire condamner. Levant les yeux sur Arfadette, Mymy lui sourit. Elle n'avait rien fait contre elle, certainement qu'elle avait changé. Et encore plus depuis ces derniers mois ou elle avait vu naitre à Toulouse la justice à deux vitesses. Celle qui agit contre les plus démunis et celle qui rajoute un bandeau par dessus celui déjà existant, quand il s'agit de nobles agissant sous couvert de la loy car amis du procureur ou du juge.

Je pense qu'il y a certains niveaux d'escrocs, et à mon avis ceux qui souffrent de leurs actes sont les tout petits ceux qui escroquent parce qu'ils n'on pas le choix. Pas assez d'argent pour payer quelqu'un et ils deviennent esclavagistes. Ce qui est pour moi une sorte d'escroquerie. Et puis il y a toi, hein contre qui j'ai eu une grosse colère mais passée depuis. Mais certainement qui cela s'était passé à Valence il en aurait été autrement. La bas la justice est respectée. Tout du moins quand j'y était, maintenant je ne me prononce pas pour le présent je n'y suis pas.
Poussant un léger soupir elle regarda son amie qui la fusillait du regard. Mymy savait que Arfie connaissait le fil de ses pensées, qu'elle la connaissait assez bien pour savoir qu'elle n'avait pas agit par Interet ni pour s'enrichir. Que de l'argent elle n'en avait cure, le distribuant aux plus pauvres telle une robin des bois au féminin. Elle oui elle avait souffert de son acte, elle s'était condamnée aux yeux de tous par amusement qui ensuite c'était transformé en dons.

Enfin voilà, je veux dire par là Arfie que si dans ton cas les choses on été différentes ce n'est pas le cas de tous ses voleurs qui pullulent un peut partout dans le royaume. Et ceux là je ne cesserait jamais de les combattre, foie de matraqueuse. Bien maintenant ma belle, passons à autre chose.Fronçant son front têtu Mymy la dévisagea avec insistance avant de continuer.

Alors ainsi mon Grouik pue du bec et il a les yeux gluants, hein? Méchante fille essaye d'aller lui dire ça en face. D'abord pour la énième fois c'est pas un porc, MAIS UN SANGLIER, faut te le dire combien de fois? Et je t'ai jamais fait dormir avec lui na méééééoooo. C'est toi qui faisait du bruit, en ronflant ,et te chutes de cheval. Par St Georges et Dalphiné je suis encore éberluée que tu soit la pillarde la plus célèbre du royaume et même pas capable de tenir sur un cheval. Elle avait élevé volontairement la voix ponctuant sa phrase d'un regard noir qu'elle lui jeta.
Et oui je t'ai apprit les choses de la vie, pis d'abord bêta que tu est Orléans c'est pas le grand nord et il n'y a pas d'ours blancs l'a bas, mais seulement des marrons. Quand au coup de matraque tu a faillit en gouter oui mais on m'a empêché d'agir en me disant que je fabulait,j'ai donc laissé tomber et je dois dire que j'ai bien rit quand on est venus me dire que j'avais eut raison. Enfin bref hein, cela ne leur a même pas servir de leçon de toute façon. Par contre j'avoue je t'ai enlevée pour pas que tu finisse dans la crasse de la demeure de l'autre grognon là lui je l'aurais claqué, et même que j'en connais un autre à qui je vais bientôt casser les genoux à coups de matraque.Il perds rien pour attendre.
Curieusement durant cette tirade elle avait senti la main de Jerem se relâcher un peu ,il avait surement du sentir que s'il n'avait pas supporté son caractère jusque là c'est qu'il ne l'avait pas tant côtoyée. Levant les yeux vers lui elle lui sourit,mais il put lire dans ses yeux qu'elle n'était de celles qui tombent dans la monotonie d'une vie de couple. Elle aurait tôt fait de vouloir prendre le large. Prenant son propre verre de prune elle l'avala d'un trait et le reposa un peu plus fort qu'elle ne l'aurait voulu. Le pli frontal qui barrait son front, montrait que la matraqueuse ne baissait jamais la garde et avait encore de la repartie.
Sang bleu ça fait du bien de pousser sa gueulante de temps en temps.
Un moment de silence suivit ces paroles, elle les regarda qui là fixaient avant d'éclater de rire d'une seul et même ton.