Forêt d'émeraude

Une voyause passa par la. Elle se rendait a Valence, ville de ses milles et un souvenir. Elle n'y avais pas remis les pieds depuis une éternité. Le temps l.avait changer, elle n'étais plus la femme qu'elle était. Elle espérait tout de meme que certaines personnes qui lui était cher allait la reconnaitre. Elle avait apprit la mort de son époux il y a des mois de cela et n'avait pas osée se présenter en ces lieux. C'était si dure en ce moment, mais elle se devait le faire. Elle se promena dans les bois de ses souvenirs perdu dans ses pensés. Marcha a cote de sa fiere jument noir Nelly. Mais tout a coup un crie la sortit de ses songes. Son sang vira dans ses veines soudainement. Elle ne connaissait pas la voix, mais sentait qu'un évènement grave était entraint de se produire.

PERE ! PERE ! QUE SE PASSE-T-IL?

Elle enfaucha sa jument et la talonna. Elle fonca aussi vite que le vent vers les lieux ou elle entendit la voix. La scene qu'elle vit l'horrifia! Un jeune garçon se tenait au côté de... non! comment était-ce possible! il se tenait au côté de son Jerem qui agonicait sur le sol. Ywen atterrit sur le sol avec sa grace féline et elle s'approcha le cœur affolée de son Jerem. Elle prit son pouls, celui-ci était très faible.

Que s'est-il passé... Jerem?

Des larmes coula sur ses joues en voyant que Jerem avait rendu son dernier souffle. Ywen effondra de chagrin. Une grande perte venait d'arriver. Un fils de dieu qui allait le rejoindre. Par Aristote, elle regrettait de ne pas avoir pue être la 5 minutes plus tôt.! Elle aurait pue l'aider, elle l'infirmière de la Savoie. La petite rousse frêle effectua une prière et se leva en regardant sa jument. Le corps de cet homme ne pouvait pas rester en ce lieux, il devait être vénéré. La frêle femme regarda le robuste Jerem sur le sol et soupira. C'est alors qu'elle remarqua la charrette, mais elle sevait que cela ne l'aiderait pas plus, il était encore trop lourd pour elle. Elle regarda le jeune garçon... il était malheureusement d'aucune aide. C'est alors qu,elle réalisa que cet enfant venait de perdre sa mère et son père. Elle le regarda en soupirant. Elle était sa tante et il en venait de son devoir de s'occuper de lui.

Petit... je ne penses pas que ton père ait parler de moi... Je suis Ywen...

Elle s'approcha de lui et lui prit avec douceur une épaule et le regarda. Elle ne rajouta pas un mot. Le temps lui avait apprit que le silence était souvent une meilleure solution dans ces moments. Il fallait laisser le temps et surtout attendre que l'autre soit pret a parler. Elle le regarda avec son regard maternelle et attendit qu'il réagisse.

Le jeune Malemort écoutait son père, il n'arrivait pas à s'arrêter de pleurer, sa mère, maintenant son père...Pourquoi n'avait-il pas droit à avoir des parents? Le petit garçon commençait à aller chercher de l'aide quand il vit une dame sur un destrier approcher... De sa petite hauteur il se demandait qui cela pouvait être, il n'avait jamais vu cette femme, de son regard méfiant et agressif il la regardait descendre de sa monture et courir vers son père, il n'eut le temps de dire quelque chose qu'elle semblait examiner son papa...
Argawaen s'approchait de la dame et la vit pleurer, lui même était toujours en pleures, il ne pouvait pas croire qu'il allait être sans parents...Son père était un exemple pour lui, il le voyait comme un guerrier, et sa mère il la voyait comme la chaleur humaine, la tendresse, l'amour, tout ce dont il avait besoin...Aujourd'hui le petit Malemort n'avait plus rien...

Maman, maintenant papa... Marmonnait-il...

La mystérieuse femme se tournait vers lui et se demandait toujours qui cela pouvait être, soudain il la vit se retourner et lui parler...

Petit... je ne penses pas que ton père ait parler de moi... Je suis Ywen...

Le jeune garçon voyait un regard doux en elle, finalement elle n'avait pas l'air si méchante que ça...Elle connaissait son père donc ça pouvait être qu'une personne qui ne lui voulait que du bien...Ou du moins il l'espérait...Essuyant ses yeux du revers de sa manche étant donné que sa vue se troublée à cause des larmes il arrivait à mieux distinguer les alentours, d'un regard un peu perdu il regardait autour de lui, jusqu'à regarder de nouveau la femme en face de lui...

Mon papa...ne m'a jamais...parler de vous...Mon papa n'a rien de grave hein?

Malgré qu'il pensait qu'il n'aurait plus de parents il voulait croire que son père allait survivre, il lui avait dit qu'il avait une grave maladie et qu'il en aurait plus pour très longtemps...Mais il avait encore besoin de lui, de sa protection, il voulait croire que son père allait se relever et partir avec lui, une nouvelle vie devait les attendre et le jeune garçon voulait vivre cette aventure avec son père...
L'enfant s'approcha de son père et se blottit contre lui murmurant...

Papa tu m'as dit que tu étais robuste, s'il te plaît reste avec moi...Maman dort profondément et je ne veux pas que ça soit pareil pour toi...Papa répond moi...

Tout espoir semblait terminé...

Ywen regarda le petit pleurer. Elle ne savait plus que faire, comment consoler un enfant qu'elle ne connaissait pas. Elle s'approcha su petit qui s'était réfugier dans les bras du mort et déposa une main aimante sur son épaule. Elle soupira, comment expliquer a un enfant si jeune... comment lui dire tout cela! Son père était mort, sa mère aussi... Ywen ne savait pas si Jerem avait d'autre sœurs et frères a part elle... Elle ne pouvait pas laisser cet enfant seule. Elle se devait de le mettre en lieux sur, si cela est possible, sinon elle le prendrait sous son aile. Elle n'était pas riche, mais son travail d'infirmière suffisait a ses besoins.

Dis-moi petit, est-ce que tu as des tantes et des oncles... un lieux ou tu pourras aller?

Elle le regarda, et attendit sa réponse. Elle aura le temps ensuite de tout lui expliquer, mais elle se devait avant tout réglé ce qui est important... Son frère allait avoir droit a des funérailles digne de son rang! Elle se le jura. Ywen fit disparaitre les larmes sur ses joues, elle se devait être la femme de la situation.

Ywen soupira... le maine... bien-sure... Elle devait respecter la demande de Jerem. Elle sourit avec douceur au petit. Elle avait en effet prévue de partir un moment de Chambéry. Elle ne savait pas ou se trouvait le maine, mais elle allait devoir trouver. Elle vit l'enfant se blottir contre le corps de son pere qui refroidissait... elle devait agir maintenant.

Alors soit je vais t'accompagner au Maine... covenons d,attendre la fin de mon mandat... il me reste que 10 jours.

Tout en disant cela elle avait prit l'enfant dans ses bras et l'avait ammener dans la charette. Elle le déposa étendut sur le banc et ammena la charette pres du corps.

Bouge pas mon petit... nous allons rentrer ton pere a la maison. Ensuite je déciderais ce que nous allons faire...

Elle fouilla dans la charette et trouva ce qu'elle cherchait. enne prit la couverture et la glissa en-dessous de Jerem afin qu'il soit étendut dessus. Elle prit de la corde et la passa aussi en-dessous de lui. Elle passa ensuite la corde a une branche d'un arbre très solide et alla la nouer a sa jument. Elle fit avancer la pauvre jument, Jerem se leva dans les airs. elle fit reculer la charrette pour que Jerem en descendant, descende dedans. Elle fit reculer la jument et Jerem fut étendu avec douceur dans la charrette. Ywes regarda le travail et souhaitait de rencontrer une personne assez forte pour l'aider a l'en sortir de la au village. Elle prit une autre couverture et recouvrit le corps. Elle ne pouvait pas laisser son frere ainsi dans la forêt. Il avait droit a des funérailles digne de son nom. Elle fit disparaitre une larme qui coulait encore et attacha sa jument a l'arrière de la charrette. Elle rejoint l'avant de celle-ci et s'y assit. Elle fit partir les chevaux de Jerem et partit pour le village...

(bon la c'est ou le maine... )

Ywen regarda la dame ses traits allonger par la tristesse... Dame Isabeau, ce nom ne lui était pas inconnue... mais elle ne se souvenait plus très bien de Annecy d'autre fois. A la mort de son époux Humbertos, elle avait rompu tout espoir d'y retourner. Mais a la demande de son frère elle avait accepté de revenir. Malheureusement, elle était arrivé trop tard. La dame se présenta comme médicastre, mais cela ne changeait rien, elle était infirmiere et elle savait reconnaitre un mort.

Je suis désolé dame, mon frère est mort... je suis arrivé trop tard... je.. je... j'aurais due être la...

Elle baissa les yeux honteuse de son comportement. Elle aurait due laisser un peu de côté son chagrin et rentrer a la maison plus tôt.

Je me présente, je suis Ywen de Chambéry, bourgmestre, mais ancienne citoyenne de Valence, je m'y rends la afin d'offrir une sépulture decente a mon frère... ensuite je partirais avec mon neveux pour le Maine... que je n'ai aucune espèce d'idée ou c'est...

Elle retient ses larmes et regarda le petit qui pleurait. La dame lui disait quelque chose... mais elle ne se rappelait plus vraiment depuis toute ces années.

Quelques jours auparavant aux Alentours de Castres

Phil avait suivi attentivement la cérémonie qui avait été donnée en la mémoire de son amie Mylène.
Le moment le plus terrible avait été celui du bucher.
Les flammes, la fumée épaisse…puis les larmes du jeune garçon….le fils de Jerem et de Mymy.
Dans un silence religieux, Phil avait suivit le tout, pensant aller voir son ami de toujours, afin de le réconforter dans ce moment terrible.
Les yeux de l’ancien soldat se portèrent sur la foule immense qui était venue donner un dernier hommage à la Lieutenante matraqueuse.
Cette pensée arracha un petit sourire incontrôlé sur le visage fermé de Phil.
A la fin de la cérémonie, nombre d’entre eux étaient allés présenter leur condoléance à la famille restant.
Phil s’était promis d’aller voir son ami et son fils un peu plus tard, loin de la foule.
Il décida d’aller voir son ami le lendemain.
Las, celui-ci avait déjà plié bagage accompagné de son fils. Les gardes aux portes de la ville confirmèrent l’information. Jerem était parti de suite après la cérémonie.
Malheureux de n’avoir pu lui apporter son soutien, Phil décida d’aller à la demeure de ses amis.
Récupérant pains, maïs, de l’eau, ainsi que tout son attirail de voyage, Phil armé de son épée, de son bouclier, de son arc court fétiche, harnacha son cheval.
Fin prêt, sur sa monture, Phil trottait dans les rues de Castres lorsqu’il entendit une voix espiègle bien familière :

Eh bien jeune homme, vous partez en vadrouille ?

Phil se retourna, appuyant légèrement sur les étriers pour que sa monture s’arrête net.

Ana ? Tu es donc de passage à Castres ?

Eh bien oui, je pensais rencontrer un ami ici même, mais j’ai l’impression qu’il est en partance.

Faussement mutine, la jeune fille fit bien sourire l’ancien soldat.
Légèrement confus, Phil lui expliqua la situation.

Eh bien dit-elle, pour rentrer à Limoges, je ferai juste un petit crochet par Valence.

Phil sourit une fois de plus très largement.
Ne doutant pas de ses talents de cavalière, Phil acquiessa donc à la « demande légèrement voilée » de la jeune femme.

Très bien jeune fille, les routes étant peu sûres, nous ne serons pas trop de deux.

Les deux cavaliers se mirent donc à galoper, sitôt sorti de la ville.

Sur la route

Les jours passèrent tout autant que les villes traversées.
Toujours aucune trace de la charriote de son ami et de son fils.
Celui-ci devait avancer à brides rabattues pour aller à une telle vitesse.
A chaque passage de frontière, Phil demanda aux douaniers en poste la situation de l’avancement de son ami. Certes, les deux cavaliers avalaient leur retard, mais ils étaient toujours hors de vue.

Dans le Lyonnais Dauphiné

Etant maintenant à l’intérieur des frontières du Lyonnais Dauphiné depuis plus d’un jour et d’après les indications qu’il avait eût de Mylène, Phil savait qu’ils approchaient de leur demeure.
Après avoir laissé leurs montures souffler un peu aux abords d’un lac, Phil et son amie se remirent en selle entrant dans la forêt luxuriante appelée « Forêt d’émeraude ».
Après quelques moment passés, Phil pensa que le nom avait été vraiment bien trouvé tant les couleurs étaient magnifiques.
Un léger frisson parcouru tout le corps du vétéran.
Il fit signe à son amie de ralentir.
Avançant au pas, et les sens en alerte, Phil crut entendre des voix.
Continuant sur le chemin, il entendit un hennissement de cheval.
Cette fois-ci plus de doute, ils n’étaient plus seuls.
Phil se retourna et compris que son amie avait déjà dégainé son épée courte.
Sourire en coin, les deux amis avançaient prudemment.
Le regard du vétéran se figea.
Deux chariotes, venant de directions opposées, étaient côte-à-côte.
Une personne au moins était à terre.
Phil pensa tout de suite à une embuscade, bien que le lieu ne s’y prête guère.
Il empoigna son arc, sortit une flèche de son carquois et prépara son arme.
Les deux avançaient toujours, mais quelque chose clochait.
Le silence ou quasi silence. Tout cela ne ressemblait guère à une attaque de brigands, qui était toujours fort bruyante.
Phil reconnu rapidement la chariote qu’il avait vu à Castres.
S’approchant doucement, il reconnu les vêtements de l'homme étendu dans l'autre chariote.

Bon sang, Jerem !

Ywen regarde Philipe tenter prendre le pouls de son frère les larmes aux yeux. Ce n'était pas les circonstance pour les retrouvailles qu'elle s'était imaginer. Elle regarda Isa... Isabeau... ce nom lui était toujours familier, mais elle n'arrivait pas a mettre le doigts dessus. Elle regarda ensuite la dame qui était la... une dame qu'elle ne connaissait, mais qui semblait bien connaitre son frere au contraire de cela. Elle ne se sentait pas a l'aise. Elle prit son neveux dans ses bras et baissa les yeux. La petite rousse récita une prière pour son frère. Elle releva la tête et regarda les gens qui l'entourait.

C'est pas tout, mais moi je ne désires pas que la sépulture de mon frère soit en ces lieux... je me rendait au village... Si vous voulez m'accompagner, bienvenue a vous, sinon passer votre chemin... Je ne suis pas d'humeur pour les conversations inutiles.

Ywen était trop sous le choc d'avoir perdu un membre de la famille si important pour elle, pour faire le moindre politesse... Elle remit le petit dans la charrette et reprit les reines... Le temps l'avait changé, elle était devenue une femme différente. Elle avait vieillit, mais embellit. Elle était devenue une femme sage. Ses yeux avaient tellement vue la mort, mais sans jamais que celle-ci ne l'emporte... Elle vivait une grande tristesse, mais refusait de le démontrer devant autant de gens, et puis a quoi bon! Cela n'avancerait pas les choses! Elle se devait être forte.... du moins le temps de régler le principale. Ensuite, elle fera son deuil comme une grande, seule.

Ywen se souvient alors de Isa! mon dieu cela fesait une éternité. Bien sure les jumeaux! c'était humbertos qui les avaient en ce moment...

Bien sur que je me souviens de toi mon amie! Le temps a passé si vite depuis mon départ... tu as changer dit donc... Une fois cette histoire finit, je promets qu'on prendra le temps de parler...

La mort de son frère lui aurait alors servit a retrouver ses ancien amis... Ses amis qui avait été si cher a son coeur. Ses amis qu'elle avait chercher le moyen et la force de contacter... croire que le destin a de drole secrets. Elle regarda Isabeau pleurer et regarda Philipe sous le choc. Elle déposa une main consolante sur le bras d'Isa et une autre sur celui de Philipe. Nul mot était en ce moment assez fort pour expliquer les émotions qu'ils vivaient tous. Le silence était de mise pour le moment afin que tous se ressaisis. Ywen versa des larmes sur ce frère qu'elle aimait tant. Cet évènement avait quelque chose de mystérieux... pourquoi n'avait-elle pas sue pour le décès de son frère? pourquoi n'avait-elle pas sue qu'elle avait un neveux? Elle lacha ses amis et s'approcha de son frère, elle lui caressa le visage avec l'affection qu'une mere peut avoir pour son enfant. Elle avait toujours aimer son grand-frere et il l'avait toujours protégé... Humbertos et les jumeaux mort depuis un moment, Ywen sentit un vide peser sur elle. Elle regarda Gaby sa fille qui était resté dans la charrette et pensa a Raphaelle qui était rester avec sa soeur a Chambéry. Elle regarda ensuite son neveux... ouin... il lui restait ces trois la et sourit, elle se devait être forte pour eux!

Bon maintenant, que fait-on? qui sait ce que Jerem aurait aimer? je ne connais pas trop les rituels mortuaires... mais je sais que je ne veux pas le laisser dans cette forêt!

Elle les regarda tous tour a tour... meme les visage qui lui était étranger. La petite rousse avait un regard inquisiteur.

Ywen aida les autres a ramasser le bois nécessaire afin de pouvoir préparer un bucher pour recueillir la dépouille de son frère adoré. Ils entassèrent les tout si solidement afin d'assurer la sécurité de tout. Elle regarda le buché si hautain en cette clairière. Elle donnait un sent mort a un endroit si vivant. C'était ainsi qu'elle se sentait au fond d'elle, si vivante, mais morte d'une certaine manière. Elle tourna les talons et alla ramasser quelques fleurs sauvages afin de pouvoir faire une couronne.

Elle ramassa quelque grosses pierres et les plaças a l'endroit ou elle avait trouver son frère afin de faire une marque a l'emplacement ou son frere a perdu son dernier souffle. Elle prit les fleurs qu'elle avait tressé et les déposa sur les pierres en signes de deuil. Elle s'approcha de la charrette et en prit les reines afin de guider les bêtes vers la clairière. Elle arrête les animaux et attendit que quelqu'un vient prendre la dépouille de son frère... elle regarda les autres triste et surtout son neveux... tout cela devait être un cauchemars!

Comment un homme aussi fort qui lui peut s'éteindre comme le soleil a la tombé de la nuit. La vie était injuste, mais surtout inexplicable... rien de précis, mais surtout rien de directe... nous naissons, mais jamais nous savons comment nous allons mourir. La seule chose dont nous ayons le contrôle, c'est la manière de la vivre. Son frère avait mené une vie pieuse. Il avait respecté le bon dieu, et pour cela il méritait que son nom soit dans les mémoires ce ceux qu'il aimait en cette terre.

En ce moment ici réunit était les gens qui selon elle était les plus importants a ses yeux. Elle regarda le petit qui était le descendant directe de son frère et lui trouva des traits de familiarités... elle lui sourit pensive... peut-être allait-il faire une grande carrière militaire comme ses parents! Mais chose certaine, seule l'avenir le dira un jour. Qui vivra, verra... ainsi tait sa devise... si cela avait a arrivé, cela arrivera.

Une atmosphère lugubre, une épaisse chape pesante qui semblait s’être abattue sur chacun faisant courber les dos, des gestes mécaniques où tous s’étaient mis à entasser du bois dans un lourd silence….
Là, dans cette forêt où la nature, indifférente à cette agitation faisait valoir ces droits, on ne percevait plus que le craquement des branchages qui s’accumulaient , ponctué par quelques croassements de corbeaux qui ajoutaient une note funèbre à la scène presque irréelle qui se déroulait dans cette clairière.

Que dire de toute façon ! Il n’y avait pas de mots suffisamment forts qui auraient pu apporter quelque réconfort à cette famille accablée par le chagrin.
C’est emplie d’émotions et de souvenirs qu’elle regarda Ywen marquer à tout jamais de quelques pierres, le lieu maudit où la mort avait frappé.

Non, rien à dire, sinon partager par leur muette présence, la douleur de cette famille déjà bien marquée par le destin.
Elle se contenta alors de passer un bras autour de ses épaules , exerçant de sa main une pression qui se voulait l’expression de sa sympathie et le seul réconfort qu’elle put à ce moment lui apporter, secouée elle aussi par le chagrin de la perte de son ami d’enfance.

Elle regarda le bûcher prendre forme et se demandait qui aurait le courage d’y attiser les flammes.
Une image fugace lui traversa alors l’esprit, celle d’un autre temps, d’une autre mort brutale, d’un autre bûcher qui avait scellé sa propre destinée en consumant le corps vivant de sa mère.

Elle ne savait si elle trouverait la force d’assister à cela, mais elle devait la trouver parce que c’était le choix de Jerem de faire disparaître ainsi son enveloppe charnelle et que c’était sans doute, malgré l’angoisse qu’elle ressentait, la dernière chose qu’elle pouvait faire de se prêter à ce spectacle tragique en honorant ainsi l’homme qu’il avait été.