Grand boudoir

L'homme tenant toujours la main de Mylène écouta son intervention, décidément Arfadette avait lancée un vrai débat, cela le faisait sourire, au moins chacun disait son point de vue. L'homme se calait plus confortablement dans le fauteuil et termina son verre, il attrapa la bouteille de prune et se servit un verre qu'il descendit au fil de l'eau sans s'en rendre compte. Dehuit regarda le fond du dicte verre et se dit qu'il avait toujours une bonne descente malgré l'âge et sa carcasse.
Plus Mylène parlait, plus il desserrait son emprise sur sa main, finalement il ne l'avait jamais connu sous cet angle, l'homme savait qu'elle avait son caractère, mais il se rendait compte qu'il lui restait encore beaucoup à découvrir sur elle. Cette part de mystère était intéressante, être confronté à une situation "énigmatique" ne lui déplaisait pas. Le soldat se servit un autre verre qu'il sirota écoutant encore et toujours le discours que faisait sa compagne. Lui qui n'était pas souvent très bavard, très vite ennuyé lors de conversation telle que celle-ci il y trouvait un certain plaisir, cela changeait de la politique et du train train quotidien de soldat.
Contemplant sa voisine cette dernière, lorsqu'elle eut bien entamée son roman le regardait et lui souriait, il lui rendit ce sourire, ce genre de regard il l'avait vu plus d'une fois, elle savait ce qu'elle voulait et elle marquait des points. Des lambinos comme il appelait ça, il n'aimait pas, il aimait que les choses soient droites, organisées et que ce ne soit pas seulement une seule personne qui prenne des décisions tandis que l'autre attend sagement.
Dehuit la regarda ensuite prendre un verre de prune et le boire cul sec, un long silence fit son entrée lorsqu'elle eut terminée, il fut coupé par les rires de Mylène que l'ensemble des personnes reprirent à leur tour. Le Vétéran retira sa main de celle de Mylène et se leva, il s'étira et se tourna vers l'ensemble des invités.

Veuillez m'excuser un instant.

Sa main posée sur le pommeau de son arme il sortit de la pièce et allait prendre l'air un instant, l'alcool semblait faire ses effets, il n'avait pas chômer sur la boisson et rester à l'intérieur sous cette chaleur le rendait mal à l'aise, dans cette nuit noire il contempla le peu d'étoiles qu'il y avait avant de retourner à l'intérieur. L'homme retournait au boudoir et s'appuya sur le mur derrière lui écoutant la suite de cette conversation, se taisant un moment avant de prendre la parole sur des propos qui arriveraient à ses oreilles.
Il regardait Mylène qui devait sans doute se demander pourquoi il ne revenait pas à sa place...

Messages : 12 Date d'inscription : 19/10/2009

Arfadette écouta Mylène, la vit s'énerver, rire et lui parler comme on parle a une enfant. Cela lui faisait du bien. Elle eut beau lui faire les gros yeux, celle ci ne put s'empecher de dire qui elle était. Enfin apparemment personne n'avait entendu.
Elle bu plus que de raison et bien vite ne comprit plus bien ce qu'il se passait entre Jerem et Mylène.
Elle vit l'homme boire et sortir, cela la fit rire.Elle regarda Mylène malicieusement et dans un hoquet d'ivrogne ...

Il est allé faire pipi, je crois bien !!! J'en ferais bien autant mais jsais pas si jvais arriver à marcher jusqu'aux latrines moua ! Hips !

Elle rit décidant que son envie pouvait bien attendre encore quelques instants;

Jerem revint et resta appuyé sur le mur. Elle le regarda étrangement, regarda Mylène en le désignant discrètement.
Elle se servit une autre verre et se vautra dans son fauteuil se demandant bien ce qui allait se passer d'interessant maintenant... Peut-être allaient ils passer à table, depuis le temps qu'elle avait faim.... Ou visiter la demeure .....

Mymy s'était tue après sa longue tirade en même temps que la main de Jerem se deserra de la sienne et la quitta. Après s'être excusé auprès d'elle est ses amies il sortit sur le balcon. Légèrement inquiète, Mymy sourit à la remarque de Arfie.

Oui peut-être. Haa non pas toi, il y a des pièces d'aisance dans mon domaine si le besoin se fait sentir dis le moi ,Severin t'y conduira.

Le bruit des pas de Jerem revenant dans la pièce lui fit tourner la tête. Haussant un sourcil elle le vit rester en retrait s'adossant au mur. Le fixant d'un air interrogatif elle se leva.

Excuses moi un instant Arfie je reviens.

Passant devant Arfie elle se dirigea vers le soldat. Le regardant un instant elle l'invita du regard à la suivre sur le balcon.

Sur le Balcon

L'air frais du soir tombant l'accueillit et dans un geste protecteur elle s'entoura de ses bras pour y trouver un peu de chaleur. Un pas derrière elle, lui indiqua que Jerem l'avait suivie. Et lentement elle se retourna face lui.
Que se passe-t-il? Tu semble contrarié, ai-je dis quelque chose qu'il ne fallait pas?

Ses yeux fixés sur lui elle attendit sa réponse.

L'homme était resté en retrait depuis quelques minutes, Mylène le regardait, elle devait se demander pourquoi il ne venait toujours pas.
La matraqueuse se leva, toujours en le regardant, il ne quittait pas son regard et la voyait approcher, d'un regard elle l'invita à la suivre, le balcon était juste à côté. Le soldat restait un court instant adossé au mur et sortit la rejoindre, l'homme posa sa main sur le pommeau de son arme afin de s'appuyer dessus lorsqu'elle prit la parole.

Que se passe-t-il? Tu semble contrarié, ai-je dis quelque chose qu'il ne fallait pas?

Le soldat sourit en l'entendant, il ne voulait pas l'inquiéter, il avait juste eu besoin de prendre l'air et de se calé un peu en retrait de ce bourdonnement lors de discussions.

Ne t'inquiètes pas, tout va bien, j'ai juste bu trop vite, j'avais juste besoin d'être au calme et de prendre un peu l'air tout à l'heure. Et si je suis resté en retrait c'était pour éviter le brouhaha des conversations, toute la journée dans le bruit des chevaux, des villageois qui sortent et entrent dans la ville, le raisonnement des charrettes lorsqu'elles passent l'entrée principale , les portes qui grincent à cause du temps ça me fais une tête comme ça au bout d'une journée.

Se taisant un instant afin de marquer une courte pause il reprit.

Et puis, mon retrait m'aura permit d'être un peu seul avec toi. Dit-il en souriant légèrement.

L'homme s'approcha d'elle la voyant se tenir elle-même et glissa ses bras autour de sa taille afin de la serrer contre lui. Il lui murmura : "Tu vas finir par attraper froid si on reste ici".

Messages : 12 Date d'inscription : 19/10/2009

Arfadette bailla, regarda la dame qui s'était assoupie à coté d'elle. Ce voyage, les évenements douloureux des derniers jours l'avaient épuisée tant physiquement que moralement. Elle n'aurait jamais cru qu'il puisse la faire souffrir autant, lui si gentil, si doux. Un véritable égoiste ne pensant qu'a son bonheur. Elle était lasse et n'avait plus envie de lutter. Elle sourit en appercevant son amie avec Jerem sur le balcon. Le début d'une histoire.... Elle savait que c'était la fin de la sienne. Il était temps de tirer sa révérence, de dire adieu, d'aller voir ses étoiles. Elle rentrerait a Rodez , elle lui avait promis, mais elle savait qu'elle ne pourrait pas vivre avec son seul souvenir. Sa décision était prise....
Elle se leva discrètement et laissa les tourtereaux sur le balcon. Les larmes aux yeux elle regarda son amie et pensa que finalement le hazard qui l'avait mené ici avait bien fait les choses. Elle quitta la pièce en larmes en direction de l'écurie ou elle prendrait un peu de repos avec son stupide cheval. La faute à pas de chance, une mauvaise étoile depuis sa naissance, mais elle savait que celle qui allait l'acceuillir serait la bonne, de la haut confortablement installée, loin de ses souffrances elle veillerait sur eux.

Un dernier frisson, Jerem s'approchait déjà et le tenais dans ses bras. S'y réfugiant elle appuya sa tête contre son épaule et frissonna à ses paroles.

Tu a raison rentrons. Et ne t'inquiètes pas ici tu aura du repos et du silence. Personne ne viendra te déranger. Enfin moi un petit peu.

Riant aux éclats elle se décala de lui ,lui prit une main et le conduisait à l'interieur. Eli s'était legèrement endormie et cela la fit sourire,mais sourcilla en constatant l'absence de Arfadette.

Tiens Arfie est partie. Surement à l'étage des invités. Nous la verrons demain. Et toi tu n'a pas besoin de repos?

Tu a raison rentrons. Et ne t'inquiètes pas ici tu aura du repos et du silence. Personne ne viendra te déranger. Enfin moi un petit peu.

Il sourit en entendant ses mots et ronchonna légèrement histoire de ronchonner...Etre dérangé en plein sommeil par la femme qui avait conquis son coeur était le réveil le plus doux qui puisse exister.

Et bien allons-y, je te fais confiance Sourit. Tu viendrais me déranger? Roooo...Ce serait avec un grand plaisir. Se laissant prendre la main il suivit la maîtresse de maison.
Dans le boudoir Eli était assoupie et Arfadette avait quitté les lieux, il regardait dans la pièce pour voir si elle n'était pas complètement ivre mais non...

Tiens Arfie est partie. Surement à l'étage des invités. Nous la verrons demain. Et toi tu n'a pas besoin de repos?

Oui, en espérant qu'elle ait trouvée la bonne chambre. Se met à rire avant de poursuivre. Un peu de repos? Oh oui ça me ferais le plus grand bien. Ne connaissant pas ta demeure je te laisse me guider.

L'homme croisa ses doigts avec les siens et la suivit.

Mymy se mit a rire et entraina Jerem dans les couloirs. Elle avait le cœur léger comme jamais elle ne l'avait eu.

Allons viens ma chambre est par là.

Ce matin là Jerem se rendit au domaine, un calme plat, limite angoissant avait prit place, cela faisait bien longtemps qu'il n'avait pas remit les pieds ici...Son fils marchait à côté de lui et se demandait sans doute pourquoi son père l'avait amené ici...
L'homme et Argawaen entrèrent dans la cour et se dirigèrent au Grand boudoir, les premiers instants avec elle s'étaient passés dans ce lieu en compagne d'Eli et d'Arfadette, aujourd'hui ce n'était qu'un désert, un long soupir sortit de sa bouche sous le regard interrogatoire de son fils...Aristote avait rappelé sa matraqueuse et il n'était plus qu'avec son fils, le grand barbu n'avait donc pas de coeur?
Avait-il utilisé son unique chance de lui demander la vie lorsqu'il fut blessé en Bretagne? Il ne chercha plus à comprendre au risque d'attraper une migraine.

Il posa les affaires sur le fauteuil et prit place sur celui d'à côté, son fils grimpa sur ses genoux et se blottit contre lui, il avait sans doute compris qu'on était à la maison, mais que sa mère n'y reviendrait jamais à cause du profond sommeil dans lequel elle était plongée...
Dehuit regarda la pièce et sentait l'émotion monter en lui, prenant sur lui il n'allait pas craquer, pas pour leur fils et pour sa Mymy.

Heureux comme jamais de la venue de sa belle, de sa façon de faire le Malemort ne dit mots, il lui attrapa la main et l'entraina jusqu'au rez de chaussée de la maison, plus précisément, le grand boudoir.
Argawaen regarda la pièce dans tous les recoins, les fauteuils où il passait son temps sur les genoux de son père, tout un tas de souvenirs dans cette pièce...

Mon amour, nous voici dans le Grand boudoir, j'ai souvent passé des moments ici, seul ou avec mon père, apparemment c'est ici que mes parents ce sont avoués leurs sentiments et se sont aimés... M'enfin moi j'étais encore dans les bourses de mon papa !

Léger rire cachant une certaine peine le Malemort lui fit face et la serra contre lui, il déposa un baiser derrière son oreille et lui caressa le dos.

C'est dur de revenir ici... Fin bref, poursuivons...

Invité

Val ne pouvait que comprendre sa tristesse, elle savait que perdre les êtres cher au coeur
faisait mal, alors elle se serra plus contre lui, lui donnant toute son amour et sa tendresse, elle en avait à revendre...

Mon amour à présent nous allons avoir une jolie famille et combler tout nos manques..Je te comblerais, je ferais que chaque jours soient facile à vivre...

Elle le suivit dans ses pas, de toute façon elle le suivrait ou qu'il aille et qu'il fasse, sa vie était à ses côtés dans le bon et le pire, quand on aime c'est ainsi on accepte le bon mais aussi le mauvais....

Allons y mon amour je te suis...

Argawaen frissonna légèrement en se sentant collé à elle, soupirant de bien être l'homme lui murmura un " merci d'être là " puis son regard vint croiser le sien...
Ce regard vert dans lequel il aimait venir s'y aventurer...

Tu le fais déjà très bien mon coeur, j'ai hâte de cet avenir, je veux tout découvrir à tes côtés.

Sa main se glissa dans la sienne puis il l'emmena à l'extérieur de la maison, il voulait commencer par l'extérieur, de toute façon il n'y avait rien de bien intéressant à l'intérieur, à part sa chambre à la limite...

Par où veux-tu commencer? Il y a le bois et les alentours et la chapelle.

Invité

Val fit un grand sourire à son aimé, il était si charmant, on n'imaginait aps toute
ses horreurs du passé, certaint avaient une mauvaise impression sur lui, mais elle qui était si proche de lui, savait qu'il pouvait être des plus doux..

Mon amour allons ou tu pense le mieux, les bois m'iront trés bien... et bien j'aurais l'occasion de la visiter j'en suis certaine

Elle avait le temps, elle savait qu'elle irait dans sa chambre à un moment ou un autre, ils partageaient déjà la couche, son ventre s'en trouva bien rondelet, Val serra la main d'Arga, déposa un tendre baiser.."Je t'aime mon ours tu sais ça?"

Faisons donc l'exploration exterieure de cette demeure

Après avoir laissé Onyx entre les mains d'un de ses servants, l'homme conduisit Caerellyn jusqu'au grand boudoir. Ce lieu était parfait pour les discussions, les retrouvailles et autres. C'était une étape obligatoire au sein de ce domaine, le grand boutoir, c'était un peu un obstacle à franchir.
Le Dehuit de Malemort l'invita à s'asseoir et il fit de même. Cette pièce était de couleur sombre, et les torches étaient placées de façon à ce que l'on se croit en plein jour.
Sur les murs se trouvaient des armes, des portraits en tout genre, et des

Les servants vont nous apporter de quoi manger. En attendant réchauffons-nous un peu. Il parait que le printemps est arrivé, mais j'en doute...

Il souriait doucement et se pencha en avant... Il posa sa main sur la table et il espérait qu'elle en ferait de même.

Qu'as-tu fait pendant tout ce temps ?... Je me suis demandé ce que j'avais pu bien te faire pour que tu disparaisses du jour au lendemain...

Son regard bleuté cherchait le sien, il avait besoin de réponses...

Messages : 26 Date d'inscription : 19/03/2013

Elle le suivait dans ce grand château où elle se sentait mal à l'aise. Une atmosphère pesante y régnait, elle frissonna sans s'expliquer le pourquoi.
Ils pénétrèrent dans un grand boudoir et elle se sentit encore plus mal ! alors qu'il était vide, elle sentait des présences autour d'elle, présences qui ne lui étaient pas favorables. Sans aucun doute, des réminiscences d'un lourd passé; il faudrait qu'elle demande à Argawenn de lui raconter s'il le souhaitait.

Elle concentra sa pensée sur lui, uniquement sur lui, ce qui lui fut facile. Elle le regardait, refaisait sa connaissance, reconnaissait quelques cicatrices ici ou là.

... à manger ? je meurs de faim !

Installée confortablement, elle posa ma main sur la table, juste à coté de la sienne.

Qu'ai-je fait ? je me suis ensauvée, j'ai galopé loin, tourmentée par des sentiments contradictoires, je refusais de souffrir encore et encore et ... je crois que tu as la capacité de me faire souffrir, non que tu le veuilles, comprends-le bien, c'est uniquement de ma faute. J'ai peur et pourtant tu m'as manqué au-delà du raisonnable.

Elle baissa la tête, fuyant ses lacs bleu azur.

Elle la redressa enfin, plongeant ses émeraudes dans l'eau bleue avec l'envie de s'y jeter.

Tu vois, tu n'y es pour rien.

Le Dehuit de Malemort semblait quelque peu troublé, sa main était si proche et pourtant elle lui paraissait si loin...
Une servante apporta un plateau de de châtaignes confites, du pain, du beurre, de la brioche, du lait, du thé et quelques morceaux de lards.
Ce repas n'était pas des plus cérémonieux mais il préférait cela à un grand banquet.
Argawaen restait silencieux, l'écoutant parler attentivement, il était déçu de savoir qu'il était capable de la faire souffrir... Lui qui avait tout fait pour qu'elle se sente bien, apaisé, aimé, tout cela n'avait donc pas compté ? Il comprenait cependant qu'elle pouvait avoir peur, mais affronter ses peurs était la meilleure chose à faire.

Je suis navré d'apprendre que je suis capable de te faire souffrir... Si je pouvais être moins... Moi... Je serais certainement meilleur et tu n'aurais plus besoin d'avoir peur.

Le vieux vétéran laissa un blanc, puis il reprit enfin la discussion.

Tu m'as manqué toi aussi, nous devions partir dans une grotte loin d'ici, et nous voilà dans le vieux domaine de ma défunte mère. Ce sont des retrouvailles que je n'oublierais sans doute jamais.

L'homme souriait doucement, sa main n'avait pas bougée, il ne voulait pas être trop entreprenant... Cela était contradictoire, il l'avait embrassé à peine était-elle arrivée, mais il sentait son malaise et il ne voulait pas en rajouter.

Messages : 26 Date d'inscription : 19/03/2013

Sa main, sans qu'elle l'eut souhaitée, glissait lentement sur la table à la rencontre de la sienne, l'envie de sentir sa chaleur était forte, trop forte. Pourquoi se barricadait-elle alors qu'un léger zéphyr eut suffit à faire tomber ses barrières ?

Une accorte servante apporta le repas, si simple et pourtant somptueux de part sa présence.

Elle n'osa se servir, noyée qu'elle était dans un tourbillon de sentiments contradictoires et si simples, elle se devait d'être claire :

Oui, tu as la capacité de me faire souffrir ... C'est vrai ! mais ... mais parce que je crois que je ... Elle ne baissa point les yeux.
Je t'aime ! et aimer ne m'a apporté que de la souffrance jusqu'à cette heure. On m'a beaucoup courtisée, aimée également je crois, moi je n'ai aimé du fond de mon coeur qu'une seule fois ... et aujourd'hui.

Elle suspendit son souffle. Comment lui dire ?

Aujourd'hui, je t'aime et pour moi cela veut dire souffrance. Pitié, aides-moi j'ai tant besoin de tendresse ...Elle murmura doucement et tendrement :

Aides-moi à faire tomber ces murs de pierre qui m'empêchent de me jeter dans tes bras.

Leurs mains étaient jointent, elle avait fait le premier pas, l'homme souriait doucement et restait silencieux le temps de réaliser ce qui était en train d'arriver. Cette main si douce, il en avait presque oublié le bien être que cela pouvait procurer.
Le Dehuit de Malemort s'apprêtait à parler mais voilà qu'elle était en train de se lancer...

Comment résister aux sentiments ? Le risque est grand mais il peut être agréable.
L'homme se leva, toujours sa main dans la sienne et fit le tour de la table. Il se retrouvait sur son flanc, il l'aida à se lever doucement et vint l'attirer à lui dans la plus extrême tendresse...

L'amour est ce qu'il y a de plus destructeur, j'ai vu des hommes et des femmes souffrir plus que de raison, mais quand il est sincère, alors je crois qu'il n'y a aucune crainte à avoir.

Le ton employé était à la fois sec mais bas, il parlait à voix basse, comme ci il ne voulait pas la brusquer, comme ci il parlait à une personne endormie, et il était temps que la Princesse se réveille...

Peu importe ta décision, je la respecterai, mais sache une chose... J'ai souvent pensé à toi, j'ai souvent hésité à t'écrire, j'ai même abandonné l'espoir de te revoir un jour... Et là tu te retrouves devant moi...

Ses bras venaient enrouler sa taille doucement, et plus cela allait, plus il accentuait son étreinte.

Messages : 26 Date d'inscription : 19/03/2013

Elle le regardait faire le tour de la table et dans son regard elle se sentait la plus désirable des femmes. Pourtant, à l'intérieur, elle était une pucelle effarouchée ayant envie de fuir en courant. Mais elle ne bougea pas d'un pas et se coula dans ses bras avec délice.

je ne veux plus souffrir, je ne veux plus être détruite.

Elle posa sa tête sur son épaule, le nez enfoui dans son cou et ne bougea plus.

Elle murmura doucement

Serres-moi encore plus fort, ne me laisse pas partir.

Le vieil homme exécuta sa demande, ses bras s'enroulèrent tel un serpent autour de sa proie et il ne la lâcha pas. Il la souleva légèrement du sol et vint sentir la chevelure de la Princesse.

Je te tiens fermement... Reste cette fois...

Lentement il relâcha son étreinte et il se détacha d'elle légèrement. Il était assez près pour la frôler encore et son regard bleuté venait à la rechercher du sien.

Que désires-tu, maintenant, la première chose qui te viens à l'esprit.

Messages : 26 Date d'inscription : 19/03/2013

Elle retint son souffle

Embrasses-moi comme si tu me désirais comme un fou.

Ses mains vinrent se plaquer sur les joues de la Princesse et ses lèvres vinrent se coller aux siennes.
Petit à petit sa langue venait se mêler à la sienne, le rythme s'accentuait, ses mains se collaient aux hanches et venait la serrer contre lui.
Le vieil homme se sentait revenir quelques mois en arrière, et son coeur se mit à battre la chamade...

Autre chose ma belle ?

Il souriait doucement et il espérait qu'elle lui demande de continuer...

Messages : 26 Date d'inscription : 19/03/2013

Elle posa ses mains sur les siennes qui faisaient une corolle de douceur à son visage. Elle tremblait toute mais lui rendit fougueusement son baiser. Elle souhaitait que le temps s'arrêta à cet instant précis. Ses jambes tremblaient mais il la serrait de plus en plus fort, elle était à l'abri de tout dans ses bras.

Déjà ses lèvres abandonnèrent les siennes, elle fronça légèrement les sourcils, déçue. Puis vint la question :

Autre chose ma belle ?

Ses émeraudes se firent plus grandes et brillantes :

... Encore ...

Et c'est ainsi que ses lèvres se retrouvèrent de nouveau scellées aux siennes, son étreinte se faisait étouffante, la passion était en train de prendre le dessus, il était totalement submergé par sa Princesse...

Cela me fais tellement plaisir d'être avec toi..

Messages : 26 Date d'inscription : 19/03/2013

Elle rit d'un doux rire de gorge.

Tu es en train de m'étouffer à me serrer ainsi, mais ... surtout, n'arrêtes pas, je suis heureuse dans tes bras.
Elle se haussa sur la pointe des pieds et lui glissa à l'oreille

J'ai faim de tes baisers mais si nous commencions par ce repas si tentant lui aussi ? N'allons pas trop vite.